" - Obéis à ton représentant. - J'suis trop fatigué. Je n'veux plus traîner le canon, moi, na! "
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" - Obéis à ton représentant. - J'suis trop fatigué. Je n'veux plus traîner le canon, moi, na! "
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autre visuel (1)
" - Obéis à ton représentant. - J'suis trop fatigué. Je n'veux plus traîner le canon, moi, na! "
Hugo, Charles (dit Charles d'Auverney, dit Paul de la Miltière)
Datation
Vers 1848
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s):
Attribué à Hugo, Charles (dit Charles d'Auverney, dit Paul de la Miltière) (Paris, 04–11–1826 - Bordeaux, 13–03–1871), dessinateur
Dates:
Vers 1848
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Institution :
Numéro d’inventaire:
679
" - Obéis à ton représentant. - J'suis trop fatigué. Je n'veux plus traîner le canon, moi, na! "
Informations détaillées
Auteur(s):
Attribué à Hugo, Charles (dit Charles d'Auverney, dit Paul de la Miltière) (Paris, 04–11–1826 - Bordeaux, 13–03–1871), dessinateur
Autre titre :
Série de huit dessins Victor Hugo et son fils François-Victor, pendant les journées de juin 1848 (Titre de l'ensemble)
Date de production:
Vers 1848
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 12.5 cm
- Largeur : 16.5 cm
Personne / Personnage représenté:
Mode d'acquisition:
Date d’acquisition:
1931
Institution:
Numéro d’inventaire:
679
Fait partie de:
Indexation
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 19e siècle (113 421)
- 1ère moitié du 19e siècle
- 2e quart du 19e siècle
- 1ère moitié du 19e siècle
- 19e siècle (113 421)
Période
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (357 731)
- Arts graphiques (253 862)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (265 136)
- Dessin (68 755)
Cette série de huit dessins (inv. n° 679 à 686) est restée longtemps anonymes et a parfois été donnée parfois à Prosper Mérimée sur des critères stylistiques. Le ton de la moquerie et l’aspect très intime (avec l’usage du diminutif « Toto » pour François-Victor Hugo) des légendes, de même que le traitement da la tâche d’encre simulant la fumée du canon, évoquant les dessins de Victor Hugo alors connus d’un cercle très restreint inclinaient à penser à une source familiale. La comparaison de l’écriture des légendes avec celle de Charles Hugo permet de lui attribuer ces caricatures. Le troisième homme de la famille, absent de cette saga des journées révolutionnaires de juin 1848 – mais se représentant malicieusement derrière une fenêtre du domicile familial, au-dessus des arcades magnifiées de la place royale (actuelle place des Vosges) brocarde ici son frère cadet assistant leur père, élu député quelques mois plus tôt, dans son rôle de pacificateur des barricades. Au-delà de leur humour familial cette série constitue un témoignage important à décrypté sur le rôle relativement mal connu de Victor Hugo durant la second révolution de 1848.