Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 25 mai mardi après midi 2h30 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 25 mai mardi après midi 2h30 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 25 mai mardi après midi 2h30 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7912
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 25 mai mardi après midi 2h30 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20 cm
  • Largeur : 13.4 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 25 mai [1847], mardi après-midi, 2 h. ½J’aime mieux t’attendre, mon bien-aimé, et te donner un souper chaud. Le prétexte d’ajournement pour ces braves Triger sera mon mal de gorge, qui n’est malheureusement pas une fiction puisque j’étrangle, et les yeux de Suzanne qui sont hideux du reste. Si c’est le fils qui vient chercher le coupon, je lui offrirai la loge toute entière dans le cas où il tiendrait à aller au spectacle ce soir et où il voudrait aller retirer la loge. Pour ma part, je renoncerai sans regret à l’École des familles [4] à présent et dans l’avenir le plus reculé. Dites donc mon Toto vous êtes fort sale et trop pair de France. Vous devriez ne pas pousser la couleur locale jusque là. Il faut laisser cela aux vieux vieillards. Avec tout cela je ne vous ai pas vu hier au soir. Et je ne vous verrai peut-être pas beaucoup encore aujourd’hui malgré que je vous donnerai à souper. Je viens de m’apercevoir qu’on donne Les Étouffeurs [5] ce soir et il est plus que probable que tu assisteras au chef-d’œuvre avant le premier mot et après le dernier. Je ne te blâme pasa, c’est ton goût mais je voudrais que tu le [partageasses ?] un peu pour mon ennuyeuse personne. Certainement tu ne gagnerais pas au change parce qu’il n’y a pas de limites dans la suprême stupidité comme dans tout, mais tu me rendrais bien heureuse, ce qui serait peut-être une compensation en attendant, et quoi qu’il en soit, tu donnes la préférence à toutes les inepties qui se jouent sur les théâtres et ailleurs. La préférence est flatteuse mais peu consolante.JulietteMVH, α 7912Transcription de Nicole Savya) Juliette omet « pas » en fin de ligne.Notes[1] D’après Larousse, légère inflammation du bord des paupières.[2] Le Théâtre-historique a été inauguré en 1847 au 72, boulevard du Temple. Il donne depuis le 20 mai L’École des familles, d’Adolphe Dumas, que Juliette n’a visiblement pas grande envie de voir, comme elle l’écrit dans la lettre de l’après-midi qui suit.[3] On peut penser que Juliette fait allusion au Barbier de Séville et aux intrigues qui se trament dans la maison du vieux docteur Bartholo, où est enfermée sa pupille Rosine.[4] Pièce du dramaturge Adolphe Dumas (sans rapport avec Alexandre), donnée depuis le 20 mai au Théâtre Historique.[5] Les Étouffeurs de Londres, ou la Taverne des Sept-Cadrans, drame en cinq actes de Paul Foucher, le beau-frère de Victor Hugo,
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7912

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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