Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 septembre vendredi matin 7h1/2 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 septembre vendredi matin 7h1/2 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 septembre vendredi matin 7h1/2 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a9002
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 septembre vendredi matin 7h1/2 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 21 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 17 septembre [1847], vendredi matin, 7 h. ½Bonjour, mon cher petit bougon, bonjour, mon ravissant petit grognon, bonjour, je ne rirai plus jamais avec vous, tu te fâches. Mâtin de chien, il ne fait pas bon vous mettre des A en forme de pota sur le nez. Eh ! bien on ne vous en mettra plus, tiens ce sera bien fait, attrapéa ! En attendant, je regarde passer les dessins et les coromandels [1] avec une mélancolique résignation. Un jour viendra peut-être où j’en aurai plus que vous et où je vous dirai pour tout [COPIN ?] : CHACUN GARDE QU’EST-CE QU’IL A. Maxime généreuse et peu appauvrissante. Ce sera votre tour de regarder piteusement dans la rivière les petits bateaux qui vont sur l’eau, pendant que je passerai triomphante devant les bric-à-brac des quais.Malheureusement je n’en suis pas encore là. Dans ce moment-ci je suis en proie à la colique la plus atroce qui ait jamais gargouillé dans un ventre de Juju. Je n’ai pas dormi de la nuit, aussi ce matin je ferais peur au diable tant je suis hideuse. Je souffre, je souffre, je souffre. Je m’interrompsb à chaque instant pour laisser passer des bouffées de douleur qui me coupent la respiration. Je suis une vieille patatraque et vous avez bien raison de ne me rien donner. Voime, voime, je vous approuve. Tâchez cependant de venir de bonne heure tantôt si vous ne voulez pas que je crève à la peine. Je sens que votre présence m’est plus nécessaire que jamais et qu’il n’y a qu’elle qui puisse me guérir de tous mes maux. C’est bien bien vrai mon cher petit bien-aimé, ta douce vue c’est la santé, la vie, la joie et le bonheur.JulietteMVH, α 9002Transcription de Nicole Savya) « attrappé ».b) « Je m’interrompts ».
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
16061976
Numéro d’inventaire
a9002

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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