Bivar

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Bivar
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autre visuel (1)
Bivar
Vierge, Daniel
Datation
Vers 1874 — 1875
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Vierge, Daniel (05–03–1851 - après 1921), dessinateur
Dates
Vers 1874 1875
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
417

Informations détaillées

Auteur(s)
Vierge, Daniel (05–03–1851 - après 1921), dessinateur
Date de production
Vers 1874 1875
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 31.2 cm
  • Largeur : 26 cm
Marques, inscriptions, poinçons
Signature - En base de l'image sur l'escarpement du gris
Tampon - Au verso, tamponné et marqué, "98" au crayon bleu, Tâches d'encre, ébauche de dessin au crayon
Numéro - En haut, à gauche "23"
Description iconographique

Illustre le poème 4, "Bivar" de la section 10, "Le cycle héroïque chrétien", du recueil de Victor Hugo, "La légende des siècles", ce dessin se rapporte aux premiers vers du poèmes :" Bivar était, au fond d’un bois sombre, un manoirCarré, flanqué de tours, fort vieux, et d’aspect noir.La cour était petite et la porte était laideQuand le scheik Jabias, depuis roi de Tolède,Vint visiter le Cid au retour de Cintra.Dans l’étroit patio le prince maure entra ;Un homme, qui tenait à la main une étrille,Pansait une jument attachée à la grille ;Cet homme, dont le scheik ne voyait que le dos,Venait de déposer à terre des fardeaux,Un sac d’avoine, une auge, un harnais, une selle ;La bannière arborée au donjon était celleDe don Diègue, ce père étant encor vivant ;L’homme, sans voir le scheik, frottant, brossant, lavant,Travaillait, tête nue et bras nus, et sa vesteÉtait d’un cuir farouche et d’une mode agreste ;Le scheik, sans ébaucher même un buenos dias,Dit : « Manant, je viens voir le seigneur Ruy Diaz,Le grand campéador des Castilles. » Et l’homme,Se retournant, lui dit : « C’est moi. "

Commentaire historique

Ce dessin qui n’a pas l’apparence d’une composition complètement achevée destinée à être livrée au graveur, mais plus d’une étude des effets de lumière, est vraisemblablement un projet pour une vignette non publiée liée à l’illustration par Daniel Vierge de « La Légende des siècles » de Victor Hugo.Cette illustration est d’ailleurs assez mal documentée. Daniel Vierge semble avoir réalisé six compositions (« Les Lions », « Le Petit roi de Galice », « Eviradnus », « La Rose de l’Infante », « Le régiment de Baron Madruce », « Après la Bataille ») qui ont été gravées par Joliet et ont fait l’objet d’une publication indépendante par l’imprimeur E. Martinet. Elles ont été reprises dans l’édition Vve Alexandre Houssiaux, Hébert et Cie en 1875, complétées d’une vignette de titre (« Sultant Mourad ») gravée par Soupey (mais l’exemplaire que conserve le musée ne contient que trois de ces gravures).Dans la notice iconographique de l’Edition Nationale, les six compositions de Daniel Vierge sont bien listées mais données à la date impossible de 1859 (l’artiste n’avait alors que huit ans) et taillées par des graveurs différents, et ne les relie pas à l’édition Houssiaux-Hébert.

Mode d'acquisition
Date d’acquisition
1903
Numéro d’inventaire
417

Indexation

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 19e siècle (109 898)
      • 2e moitié du 19e siècle
        • 3e quart du 19e siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

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