Les cochers-Des morts et des vivans

Zoom
CC0Télécharger
Les cochers-Des morts et des vivans
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
X
Zoom
Autre visuel (1)
Caricature - dessin humoristique - Voiture à attelage
Les cochers-Des morts et des vivans
Monnier, Henry Bonaventure
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Monnier, Henry Bonaventure (Paris, 07–06–1799 - Paris, 03–01–1877 — 3–6–1877), dessinateur-lithographe
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
BAL2012.1.15

Informations détaillées

Auteur(s)
Monnier, Henry Bonaventure (Paris, 07–06–1799 - Paris, 03–01–1877 — 3–6–1877), dessinateur-lithographe
Motte, Charles (en 1785 - en 1836), dessinateur-lithographe
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 33 cm
  • Largeur : 25.2 cm
Description

Gravure imprimée en noir et blanc sur papier.

Marques, inscriptions, poinçons
Titre de l'oeuvre - Sous l'image : "LES COCHERS./Des morts et des vivans."
Inscription concernant l'auteur - Sous l'image, au dessus du titre : "Henry Monnier del/ Litho del Motte"
Description iconographique

Deux hommes en tenue de cochers se tiennent l'un en face de l'autre. Celui de gauche, maigre et la mine triste, est un cocher de corbillard avec son chapeau caractéristique. Celui de droite, souriant et ventripotent, est un cocher de fiacre, il porte rubans, fleurs et perruque. Acteur, dramaturge et dessinateur, Henry Monnier a contribué à illustrer La Comédie humaine. Ses gravures des Mœurs administratives, et surtout sa pièce de théâtre Scènes de la vie bureaucratique, ont manifestement inspiré Balzac pour son roman La Femme supérieure, rebaptisé Les Employés. Les mêmes références aux mœurs de leur temps ont souvent inspiré parallèlement les deux artistes sur de nombreux sujets comme on peut le constater dans l’extrait suivant : "Cette course inutile de voitures à vide a lieu souvent. Lorsque les morts ne jouissent d'aucune célébrité, n'attirent aucun concours de monde, il y a toujours trop de voitures. Les morts doivent avoir été bien aimés dans leur vie pour qu'à Paris, où tout le monde voudrait trouver une vingt-cinquième heure à chaque journée, on suive un parent ou un ami jusqu'au cimetière. Mais les cochers perdraient leur pourboire, s'ils ne faisaient pas leur besogne. Aussi, pleines ou vides, les voitures vont-elles à l'église, au cimetière, et reviennent-elles à la maison mortuaire, où les cochers demandent un pourboire. On ne se figure pas le nombre des gens pour qui la mort est un abreuvoir. Le bas clergé de l'Eglise, les pauvres, les croque-morts, les cochers, les fossoyeurs, ces natures spongieuses se retirent gonflées en se plongeant dans un corbillard." [Extrait de Le Cousin Pons, par Honoré de Balzac]

Institution
Numéro d’inventaire
BAL2012.1.15

Prolongement

Prolongement

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Theme representé

Retour vers le haut de page