Affiche "Français! Officiers et soldats de l'Armée française!" adressée aux Français de la zone libre, envahie par le Reich suite à l'opération Torch

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Affiche "Français! Officiers et soldats de l'Armée française!" adressée aux Français de la zone libre, envahie par le Reich suite à l'opération Torch
Paris Musées / Musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin
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Affiche "Français! Officiers et soldats de l'Armée française!" adressée aux Français de la zone libre, envahie par le Reich suite à l'opération Torch
Gandner, André
Datation
Avant 1980
Musée
Musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin
Auteur(s)
Gandner, André (Paris, 11–09–1923 - Lyon, 16–03–2004), photographe
Dates
Avant 1980
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Numéro d’inventaire
1994.570.3
Affiche "Français! Officiers et soldats de l'Armée française!" adressée aux Français de la zone libre, envahie par le Reich suite à l'opération Torch

Informations détaillées

Auteur(s)
Gandner, André (Paris, 11–09–1923 - Lyon, 16–03–2004), photographe
Hitler, Adolf (Braunau am Inn, 20–04–1889 - Berlin, 30–04–1945), auteur du texte représenté ou reproduit
Date de production
Avant 1980
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 17.8 cm
  • Largeur : 12.7 cm
Description

Tirage de forme rectangulaire à bordure blanche.

Marques, inscriptions, poinçons
Titre de l'oeuvre - "Français! / Officiers et soldats de l'Armée française!" (à l'avers)
Inscription - "Le 3 septembre 1939, le gouvernement britannique déclara sans raison et sans motif la guerre à l'Allemagne. / Les responsables de cette guerre ont malheureusement réussi à l'époque à inciter le gouvernement français à se joindre / de son côté à la déclaration de guerre britannique. / Pour l'Allemagne cela constituait une provocation inadmissible. / Le gouvernement allemand n'a rien demandé ni exigé de la France. Il n'a pas formulé à l'adresse de la France des / prétentions qui auraient pu la blesser. / Le peuple allemand, qui alors devait faire face à cette agression en sacrifiant le sang de ses hommes, n'avait / éprouvé aucune haine contre la France. Néanmoins, cette guerre ainsi déclenchée précipita de nombreuses familles des deux / pays dans la douleur et la tristesse. / Après l'effondrement du front franco-britannique qui, par la fuite des Anglais à Dunkerque, tourna à la catastrophe, / la France sollicita de l'Allemagne un armistice. / Le Reich n'a rien demandé dans cette convention d'armistice qui puisse porter atteinte à l'honneur de l'armée française. / Mais des précautions devaient être prises afin d'empêcher - tel qu'il était dans l'intérêt des fauteurs de guerre britanniques / - que, grâce à des agents payés, la lutte puisse tôt ou tard à nouveau être déclenchée. / Mais l'Allemagne ne visait nullement à humilier la France ni à détruire l'empire mondial français mais, au contraire, / à arriver par une paix ultérieure raisonnable à une atmosphère de compréhension mutuelle en Europe. / Depuis cette époque, la Grande-Bretagne, et maintenant aussi les Etats-Unis, ont cherché à prendre à nouveau pied / sur le sol français pour continuer la guerre - tel qu'il est de leur intérêt - sur le territoire étranger. Après que ces atten- / tats eurent connu partout une fin lamentable, l'attaque anglo-américaine fut déclenchée contre les colonies de l'Afrique / du Nord et de l'Afrique-Occidentale. / Etant donné la faiblesse des forces françaises, la lutte est plus facile à mener en ces parages que sur les côtes / protégées par l'Allemagne à l'ouest. / Le gouvernement allemand sait depuis vingt-quatre heures que dans le cadre d'une extension de ces opérations, la / prochaine attaque aura lieu contre la Corse en vue d'occuper cette île et contre la côte méridionale de la France. / En raison de ces circonstances, j'ai dû me décider à donner l'ordre à l'armée allemande de traverser immédiatement / la zone non occupée jusqu'à l'heure actuelle et de se rendre aux endroits visés par les troupes de débarquement anglo- / américaines. / L'armée allemande ne vient donc pas en ennemie du peuple français ni en ennemie de ses soldats. Elle n'a nullement / l'intention de gouverner dans ces territoires. Elle n'a qu'un seul but : repousser avec ses alliés toute tentative de débarque- / ment anglo-américaine. Le Maréchal Pétain et son gouvernement sont entièrement libres et sont à même de remplir, comme / par le passé, leur devoir. / Dès à présent, rien ne s'oppose également à la réalisation de leur demande, formulée antérieurement, de venir à / Versailles pour y gouverner la France. Les troupes allemandes ont reçu l'ordre de veiller à ce que, par leur attitude, ils / importunent le moins possible le peuple français. / Puisse cependant le peuple français considérer que, par l'attitude de son gouvernement en 1939, le peuple allemand / a été précipité en une guerre pénible qui a plongé des centaines de milliers de familles dans la douleur et la tristesse. / Le gouvernement allemand, de même que ses soldats, ont le désir, dans toute la mesure du possible, non seulement / de protéger ensemble avec l'armée française les frontières de la France, mais encore, avant tout, d'aider à préserver à / l'avenir les possessions africaines des peuples européens contre des actes de brigandage. / Simplement là où un fanatisme aveugle ou des agents à la solde de l'Angleterre s'opposent à l'avance de nos / troupes, la décision sera forcée par les armes. D'autre part, de nombreux Français manifesteront certainement le désir / compréhensible d'être délivrés de l'occupation mais qu'ils aient tous la ferme conviction que le soldat allemand, lui aussi, / préférerait pouvoir vivre et travailler paisiblement dans son pays auprès de sa femme, de ses enfants ou dans sa maison / paternelle. Plus vite cette puissance, qui depuis trois siècles dresse Etat contre Etat et qui dans le passé a si souvent éga- / lement dépouillé la France et attend en ce moment à nouveau de la dépouiller, sera anéantie, plus tôt les voeux des pays / français occupés et des troupes allemandes d'occupation trouveront ensemble leur réalisation. / Toutes les questions particulières seront réglées et trouveront leur solution en accord avec les autorités françaises." (à l'avers)
Signature - "Le 11 Novembre 1942. / Adolf HITLER" (à l'avers)
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
20041994
Numéro d’inventaire
1994.570.3

Indexation

Matériaux et techniques

Lieu d'exécution / réalisation

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