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CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet – Histoire de Paris
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Cartel d'applique
Baillon, Jean-Baptiste Albert (dit Jean-Baptiste III)
Datation
En 1743
Musée
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Auteur(s)
Baillon, Jean-Baptiste Albert (dit Jean-Baptiste III) (avant 1727 - Paris, 17–04–1772), horloger
Dates
En 1743
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Numéro d’inventaire
MB422

Informations détaillées

Auteur(s)
Baillon, Jean-Baptiste Albert (dit Jean-Baptiste III) (avant 1727 - Paris, 17–04–1772), horloger
Martinière, Antoine-Nicolas (Paris, 1706 - 02–09–1784), horloger
Date de production
En 1743
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 51 cm
  • Largeur : 20 cm
  • Profondeur : 4.2 cm
  • Poids (type dimension) : 2 kg
Description

Cartel d’applique en bronze doré à cadran émaillé de blanc et protégé par un verre.

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription concernant l'auteur - Au cadran, inscription : "Jean-Baptiste BAILLON".
Inscription concernant l'auteur - Inscription au revers du cadran : "De la Martinière 1743".
Inscription - Sur le bronze : C couronnés.
Description iconographique

La partie inférieure de ce cartel, formant socle, est ornée d’un riche décor ajouré et légèrement asymétrique de rinceaux et de fleurettes, au centre duquel est assis un enfant tenant une guirlande et désignant le cadran. De cette composition se détachent deux corolles servant de supports aux pieds du cartel, se poursuivant tout autour du cadran en rinceaux et rubans d'où émergent à la partie sommitale plusieurs variétés de plantes et de fleurs : trèfles, marguerites et feuilles d'eau répondent ainsi aux aiguilles finement ciselées et dorées, celle des heures dessinant une fleur de lys stylisée reprenant les codes stylistiques caractéristiques de la fin du style Louis XIV et de l’époque Régence en les agrémentant d’une touche de rocaille. L'émail blanc est orné, de la périphérie vers le centre, de chiffres arabes noirs pour les cinq minutes, de chiffres romains d’un bleu profond pour les heures, séparés par des fleurs de lys dorées, et enfin au centre, de la signature de l’horloger.

Commentaire historique

Jean-Baptiste Baillon (mort en 1772), fut Maître horloger en 1727 et s’établit Place Dauphine en 1738. La même année, il est nommé valet de chambre-horloger ordinaire de la reine, puis, avant 1748, premier valet de chambre de la reine, et en 1770, premier valet de chambre et valet de chambre-horloger ordinaire de la dauphine Marie-Antoinette. L’un des meilleurs horlogers de son temps, il appartient à l’une des plus importantes dynasties horlogères du XVIIIe siècle, dont il est le plus célèbre représentant. Sa réussite est due, entre autres, à l’importante manufacture privée qu’il fonda à Saint-Germain-en-Laye, établissement unique dans l’histoire de l’horlogerie du XVIIIe siècle. La clientèle de Jean-Baptiste Baillon comprend les familles royales françaises et espagnoles et le Garde-Meuble de la Couronne, ainsi que des personnalités influentes à la cour et dans la bonne société parisienne.

Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
07071966
Numéro d’inventaire
MB422

Indexation

Datation en siècle

Période

Type(s) d'objet(s)

Matériaux et techniques

Lieu d'exécution / réalisation

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