Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 août dimanche après midi 2h 1/2 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 août dimanche après midi 2h 1/2 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 août dimanche après midi 2h 1/2 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 29–08–1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 29081847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7970
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 août dimanche après midi 2h 1/2 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 29081847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 21 cm
  • Largeur : 13.2 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 29 août [1847], dimanche après-midi, 2 h. ½Je sais bien, mon pauvre adoré, qu’il faut que cette hideuse maladie ait son cours, et qu’il est impossible d’espérer la guérison du soir au matin. Mais je sais trop aussi qu’il peut survenir d’une heure à l’autre des symptômes plus alarmants et c’est ce qui me tourmente et me rend si malheureuse en t’attendant. J’ai beau me raisonner et appeler à mon aide toute ma confiance en la bonté de Dieu, je ne peux pas triompher entièrement de mon inquiétude. Pourvu encore que tu puissesa venir m’embrasser et me donner du courage ? Si j’avais vu Joséphine aujourd’hui je l’aurais envoyé savoir des nouvelles de ce cher enfant. Mais je ne l’ai pas vue et j’en suis à t’attendre avec toutes sortes de douloureuses impatiences. Cependant je sais bien qu’il faut que tu sois auprès de ton bien-aimé malade, et je serais toute prête à lui faire le sacrifice du pauvre petit moment de bonheur que tu as l’habitude de me donner dans la journée si j’étais sûre qu’il va bien et que rien d’alarmant n’est survenu depuis cette nuit. Mon égoïsme s’arrête à ta chère famille et j’aimerais mille fois mieux mourir que d’être cause d’un nuage dans votre sainte maison. Tu le sais bien, n’est-ce pas mon adoré ? Tu sais que tous ces liens me sont aussi chers et aussi sacrés qu’à toi, et que toutes vos joies et toutes vos douleurs sont mes joies et mes douleurs ? Tu comprends alors mon impatience et mon serrement de cœur en t’attendant.JulietteMVH, α 7970Transcription de Nicole Savya) « puisse ».
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7970

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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