Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 28 juillet mercredi matin 7h 1/2 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 28 juillet mercredi matin 7h 1/2 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 28 juillet mercredi matin 7h 1/2 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 28–07–1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 28071847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7952
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 28 juillet mercredi matin 7h 1/2 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 28071847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.8 cm
  • Largeur : 13.5 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 28 juillet [1847], mercredi matin, 7 h. ½Bonjour mon doux petit homme, bonjour mon ravissant petit Toto, bonjour, je ne veux pas que vous donniez la liberté à mon chat. Justement je l’aperçois d’ici qui est monté tout en haut de l’abricotier et qui va casser toutes les branches et faire tomber le reste des abricots. Interrompue, non par le brouillard, comme les dépêches officielles, mais par la chasse que je viens de donner à Fouyou, ce vilain monstre de chat me dévaste tout mon jardin. Il ne manque plus que vous lui ouvrant la porte toutes les nuits, pour qu’il ne reste pas un brin d’herbe sur pied d’ici à huit jours. Mon Dieu que j’ai donc de mal à défendre ma propriété contre les académiciens, les chats et les animaux de toutes sortes. Un régiment de gardes champêtres ne serait pas de trop pour cette besogne fatigantea. Oh ! je vous conseille de rire, sans cœur, et de vous ficher de moi, il y a de quoi. La première fois que le sieur Fouyou se permettra la moindre incartade dans mon jardin, c’est à vous que je m’en prendrai : [15 s. ?] d’amende, ni plus ni moins, ce sera une façon de rétablir l’équilibre de mes noyaux qu’on ne me laisse pas mûrir. Non compris les pièges à loups que je ferai fleurir sous vos pas. Maintenant que vous êtes averti, je peux vous embrasser sans colère et sans rancune ? Je vous prie de venir de bonne heure et de m’aimer.JulietteMVH, α 7952Transcription de Nicole Savya) « fatiguante ».
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7952

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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