Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 18 novembre jeudi midi 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 18 novembre jeudi midi 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 18 novembre jeudi midi 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 18–11–1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 18111847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a8008
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 18 novembre jeudi midi 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 18111847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.9 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 18 novembre [1847], jeudi midiUn bien beau temps, mon Victor adoré, et qui te fera du bien. D’abord tu n’auras pas le danger de glisser en marchant, surtout n’ayant qu’un bras [1] pour te servir d’équilibre. Je pensais à cela cette nuit et je me tourmentais en songeant que tu ferais seul ce grand trajet de chez toi à l’Institut. Heureusement que le baromètre a eu l’intelligence de venir à ton secours en séchant tous les chemins cette nuit. J’espère que cela t’encouragera à venir auparavant baigner tes yeux, et à me dire comment tu as passé la nuit et dans quel état est ta pauvre petite main meurtrie. Je t’attends avec un redoublement de sollicitude et d’amour que tu dois comprendre. Tâche de venir, mon doux adoré, je t’en serai bien reconnaissante ? D’ici là, je vais faire ton eau pour les yeux et puis je m’habillerai. J’irai chez le médecin car je continue à être fort blaireuse. J’ai l’estomac et le reste très désordonnés. Je voudrais n’avoir pas recours au Triger qui me paraît se livrer un peu trop à la médecine noire [2] et aux saignées. De là j’irai chez la charmante Céleste. Pourvu que tu ne viennes pas m’y chercher tout de suite, pourvu que tu me laisses le temps de m’y embêter à mort ? J’espère que tu auras égard à ce désir bien exprimé et que tu m’y laisseras pourrira. En attendant, je t’attends et je t’adore.JulietteMVH, α 8008Transcription de Nicole Savya) « pourir ».Notes[1] Trois jours plus tôt, Victor Hugo s’est foulé le pouce droit, ce qui interrompt la rédaction de Jean Tréjean jusqu’au 29 novembre.[2] Médecine utilisant des purgatifs comme le casse et le séné, efficaces et désagréables.
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a8008

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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