Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 18 mai mardi matin 8h 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 18 mai mardi matin 8h 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 18 mai mardi matin 8h 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7905
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 18 mai mardi matin 8h 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20 cm
  • Largeur : 13.5 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 18 mai [1847], mardi matin, 8 h.Bonjour, mon Victor bien-aimé, bonjour mon adoré. J’ai bien regretté et je regrette encore bien [deux ou trois mots illis.] que tu n’aies pas pensé à me donner une loge pour Marion hier, après le bonheur de te voir, bonheur de plus en plus rare. Hélas ! il n’y en a pas pour moi de plus doux et de plus grand que de voir et d’entendre tes admirables pièces. Tu le sais bien pourtant et je ne comprends pas pourquoi tu m’as privée hier du plaisir de t’admirer et de t’applaudir. Vous êtes une bête taisez-vous !J’espère que tu auras enfin retrouvé tes lettres chez toi ? Quant à l’adresse d’Eugénie je crois que c’est rue du Dragon n° 9. Cependant je n’en suis pas parfaitement sûre. D’un autre côté on ne peut pas lui adresser la lettre de Ziegler chez M. Vilain. Je ne peux pas non plus me charger de la lui remettre. Car, outre les tristes informations qu’elle contient, je veux et je dois plus que jamais rester étrangère à tout ce qui la regarde. C’est plus que de la prudence qu’il faut que j’apporte dans mes relations avec elle après l’odieuse perfidie dont elle s’est rendue si gratuitement coupable envers moi [1]. Et pourtant Dieu sait avec quel sentiment de profonde et de généreuse pitié je l’avais accueillie. Cher bien-aimé toi seul restesa dans la splendeur et la majesté de ta divine et sublime bonté, depuis quinze ans bientôt que je t’aime je n’ai jamais rien trouvé en toi qui ne fût ineffablement bon et généreux, noble et grand, aussi mon amour loin de s’affaiblir a-t-il été toujours en augmentant et en [illis.]. À l’heure qu’il est je t’aime sur la terre comme les anges doivent aimer Dieu dans le ciel.JulietteMVH, α 7905Transcription de Nicole Savya) « reste ».
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7905

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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