Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 janvier lundi après midi 1h 1848

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 janvier lundi après midi 1h 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 janvier lundi après midi 1h 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 17–01–1848
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 17011848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7837
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 janvier lundi après midi 1h 1848

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 17011848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.7 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 17 janvier [1848], lundi après-midi, 1 h.Je suis triste et mécontente sans savoir pourquoi, ou plutôt je ne le sais que trop. Comment ne pas l’être avec les imprudences absurdes que tu fais à plaisir contre ta santé ! Il faut d’un autre côté que je sois bien répulsive pour que tu aies préféré crever de froid que de venir t’abriter dans mon lit. Plus j’y pense et plus j’en suis blessée au fond du cœur. Cette idée m’a poursuiviea toute la nuit et j’en ai rêvé tout ce qu’il est possible d’en rêver d’humiliant et de triste. Je devrais ne pas t’en parler mais mon amour mécontent parle plus haut que ma dignité, ce qui fait que je t’en parlerai jusqu’à extinction. Pourvu qu’il ne te soit rien arrivé de cette belle action. Il faudra que j’attente probablement jusqu’à ce soir pour le savoir ce qui n’est pas le moins pénible pour mon impatience. Cher adoré je suis toute grimaude ce matin et le plus malheureux c’est que je crois en avoir sujet. Toi seul pourrasb me tirer de cette vilaine conviction. En attendant je ne sais de quel côté porter mes yeux pour ne pas voir de choses tristes. Dans ce moment-ci on va et on vient chez Mme Burgot qui est au plus mal. Quoique je connaisse à peine cette dame, la pensée qu’elle va peut-être mourir d’ici à quelques heures me serre le cœur et me trouble toutes les idées. Cette maison n’est pas heureuse pour ses habitants. Mais je t’afflige mon adoré quand je devrais te baiser à deux genoux.JulietteMVH,a 7837Transcription d’Anne Kieffer assistée de Michèle Bertauxa) « poursuivi ».b) « pourra ».
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7837

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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