Les Fantômes

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Les Fantômes
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autre visuel (1)
Les Orientales (V.Hugo)
Les Fantômes
Boulanger, Louis Candide
Datation
Vers 1829
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Boulanger, Louis Candide (Vercelli, 11–05–1806 - Dijon, 05–03–1867), dessinateur
Dates
Vers 1829
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
353

Informations détaillées

Auteur(s)
Boulanger, Louis Candide (Vercelli, 11–05–1806 - Dijon, 05–03–1867), dessinateur
Autre titre :
Illustration du poème du recueil "Les Orientales" (Sous-titre)
Date de production
Vers 1829
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 23.8 cm
  • Largeur : 30.1 cm
Dimensions - Montage du musée:
  • Hauteur : 38 cm
  • Largeur : 53 cm
Description iconographique

Illustration le poème "Fantôme" du recueil de Victor Hugo du recueil "Les Orientales", correspondant au passage suivant :" IVElle est morte. – A quinze ans, belle, heureuse, adorée !Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.Morte, hélas ! et des bras d'une mère égaréeLa mort aux froides mains la prit toute parée,Pour l'endormir dans le cercueil.Pour danser d'autres bals elle était encor prête,Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,Qui s'épanouissaient la veille en une fête,Se fanèrent dans un tombeau. VSa pauvre mère ! – hélas ! de son sort ignorante,Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,Et si longtemps veillé son enfance souffrante,Et passé tant de nuits à l'endormir pleuranteToute petite en son berceau !A quoi bon ? – Maintenant la jeune trépassée,Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,Quelque fête des morts la réveille glacée,Par une belle nuit d'hiver,Un spectre au rire affreux à sa morne toilettePréside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,Passe les doigts noueux de sa main de squeletteSous ses cheveux longs et flottants.Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opaleLe nuage aux franges d'argent."

Commentaire historique

Cette feuille est considérée (notamment par Aristide Marie, dans sa monographie sur le peintre) comme le dessin original préparant le plus petite des lithographies (inv. n° 693) qu’il réalise sur ce poème du recueil « Les Orientales » et qui sont publiées simultanément par Charles Motte. Toutes deux sont annoncées dans la livraison du 28 mars 1829 de la « Bibliographie de France », sous les numéros 214 et 215 de la rubrique « Gravures et lithographies ».

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
1903
Numéro d’inventaire
353

Prolongement

Prolongement

Lié à Archive / Œuvre

Indexation

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 19e siècle (109 898)
      • 1ère moitié du 19e siècle
        • 2e quart du 19e siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

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