Le duc de Langeais

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Le duc de Langeais
Maison de Balzac / Roger-Viollet
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Autre visuel (1)
Uniforme
Le duc de Langeais
Huard, Charles
Datation
Entre 1910 et 1950
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
BAL99-244

Informations détaillées

Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Date de production
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 6.3 cm
  • Largeur : 8.9 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration de La duchesse de Langeais, Etudes de moeurs, Scènes de la vie parisienne de La Comédie humaine 1, volume 13, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p.191

Description iconographique

Portrait du duc de Langeais de profil. Son visage au profil aquilin, coiffé de cheveux ébouriffés, fixe un point dans le lointain. Extrait de La Duchesse de Langeais, par Honoré de Balzac : "En 1818, monsieur le duc de Langeais commandait une division militaire, et la duchesse avait, près d'une princesse, une place qui l'autorisait à demeurer à Paris, loin de son mari, sans scandale. D'ailleurs, le duc avait, ou son commandement, une charge à la cour, où il venait, en laissant, pendant son quartier, le commandement à un maréchal-de-camp. Le duc et la duchesse vivaient donc entièrement séparés, de fait et de coeur, à l'insu du monde. Ce mariage de convention avait eu le sort assez habituel de ces pactes de famille. Les deux caractères les plus antipathiques du monde s'étaient trouvés en présence, s'étaient froissés secrètement, secrètement blessés, désunis à jamais. Puis, chacun d'eux avait obéi à sa nature et aux convenances. Le duc de Langeais, esprit aussi méthodique que pouvait l'être le chevalier de Folard, se livra méthodiquement à ses goûts, à ses plaisirs, et laissa sa femme libre de suivre les siens, après avoir reconnu chez elle un esprit éminemment orgueilleux, un coeur froid, une grande soumission aux usages du monde, une loyauté jeune, et qui devait rester pure sous les yeux des grands parents, à la lumière d'une cour prude et religieuse. Il fit donc à froid le grand seigneur du siècle précédent, abandonnant à elle-même une femme de vingt-deux ans, offensée gravement, et qui avait dans le caractère une épouvantable qualité, celle de ne jamais pardonner une offense quand toutes ses vanités de femme, quand son amour-propre, ses vertus peut-être, avaient été méconnus, blessés occultement. Quand un outrage est public, une femme aime à l'oublier, elle a des chances pour se grandir, elle est femme dans sa clémence ; mais les femmes n'absolvent jamais de secrètes offenses, parce qu'elles n'aiment ni les lâchetés, ni les vertus, ni les amours secrètes."

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Personne / Personnage représenté
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
1999
Institution
Numéro d’inventaire
BAL99-244

Indexation

Matériaux et techniques

Theme representé

Sujet représenté

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