Je souscris pour l’ami à qui je dois tout… voilà cent sous, rendez moi cinq francs

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Je souscris pour l’ami à qui je dois tout… voilà cent sous, rendez moi cinq francs
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
Je souscris pour l’ami à qui je dois tout… voilà cent sous, rendez moi cinq francs
Arago, Jacques Etienne Victor
Datation
En 1833
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Arago, Jacques Etienne Victor (Estagel, 06–03–1790 - Rio de Janeiro, 27–11–1855), dessinateur
Dates
En 1833
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Je souscris pour l’ami à qui je dois tout… voilà cent sous, rendez moi cinq francs

Informations détaillées

Auteur(s)
Arago, Jacques Etienne Victor (Estagel, 06–03–1790 - Rio de Janeiro, 27–11–1855), dessinateur
Becquet (imprimerie) (28–02–1796), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1833
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 35.8 cm
  • Largeur : 27.3 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 18 cm
  • Largeur : 15.5 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique volume 5, 28 mars 1833 (Planche n°260)

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - Titre en bas au centre : « Je souscris pour l’ami à qui je dois tout… voilà cent sous, rendez moi cinq francs. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°125. », en ht à dte : « Pl. 260. »
Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « Js A. » [Jacques Arago, dessinateur lithographe]
Inscription - Au-dessus du guichet : « Souscription pour Mr Laffitte »
Description iconographique

Louis Philippe, vu de dos, mais reconnaissable à ses gros favoris et à son toupet, tient, dans son dos, de la main gche, un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore. Il se tient debout face à un guichet dans lequel se trouve un homme qui lui tend la main pour recevoir la pièce que le roi lui tend. Le roi des Français vient déposer une pièce de cent sous pour la souscription nationale organisée en 1833 en faveur de Jacques Laffitte afin que ce dernier puisse conserver son hôtel particulier. Laffitte se trouva en effet dans l’incapacité de rembourser un prêt de 6 millions de francs à la Banque de France. Celle-ci saisit et mit en vente son hôtel. Une souscription nationale ouverte à son nom lui permit de sauver le bâtiment. La pl. souligne l’ingratitude de Louis-Philippe, qui participe à la souscription nationale de manière fort peu généreuse. Jacques Laffitte avait beaucoup œuvré en 1830 pour mettre Louis-Philippe, à l’époque duc d’Orléans, sur le trône de France. Le 30 juillet, ce fut lui qui prit l'initiative de faire proposer au duc d'Orléans la lieutenance générale du royaume. (le titre montre à quel point La Caricature considère que Louis-Philippe doit « tout » à Laffitte). Figure emblématique du parti du mouvement, il fut président du conseil du 2 novembre 1830 au 13 mars 1831. Le titre met en lumière la maigreur de la participation du roi, puisqu’en plus, il demande que l’agent lui rende la monnaie. La Caricature en profite une fois de plus pour dénoncer ce qu’elle considère être une forme de cupidité, voire d’avarice du roi des Français. Sur le thème de l’ingratitude de Louis-Philippe à l’égard de Laffitte, cf. pl. 262 du numéro 126 (4 avril 1833) ; mots-clé : ingrat, reconnaissance, scène d’intérieur

Personne / Personnage représenté
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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