Echec et mat !

Zoom
CC0Télécharger
Echec et mat !
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
X
Zoom
Autre visuel (1)
Echec et mat !
Anonyme
Datation
En 1833
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Anonyme, dessinateur
Dates
En 1833
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques

Informations détaillées

Auteur(s)
Anonyme, dessinateur
Becquet (imprimerie) (28–02–1796), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1833
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 27.2 cm
  • Largeur : 35.9 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 15.5 cm
  • Largeur : 29.5 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 28 novembre 1833 (Planche n°334)

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - Titre en bas au centre : « Echec et mat ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°159 [160]. », en ht à dte : « Pl. 332. » [erreur de numérotation]
Inscription - Dans la lettre : « chez Aubert, galerie véro dodat » [presque illisible] [éditeur], « L. de Becquet, rue de Furstemberg 6 » [imprimeur]
Description iconographique

Pl. représentant un plateau de jeu d’échecs faisant s’affronter deux adversaires : l’équipe du juste-milieu (c’est-à-dire le gouvernement de Juillet) et le camp de la liberté. L’explication précise que le dessinateur a choisi de représenter, non pas le début d’une partie, mais une partie en cours. Certains éléments sont donc déjà « soufflés » (in explication). La partie touche à sa fin : il ne reste plus au juste-milieu que ses deux tours (Soult et d’Argout), son fou (Thiers) et un de ses pions, « représentant une très petite partie de la force civique, la partie adorant quand même, la partie incurablement cataracteuse, la partie Tamerlan » (in explication). Restent également Barthe dans sa tour portant le motif de la balance de la justice, et Persil dans une tour portant le motif de la hache. Dans le camp de la liberté, les figures restantes sont plus nombreuses : les fous sont représentés par le « Charivari » et la « Caricature », les cavaliers par le « NATIO // NAL [NATIONAL] » et la « TRIBU // NE [TRIBUNE] ». Le roi est incarné par le coq gaulois, fier et flamboyant. Enfin, les pions dans le camp de la liberté sont « les hommes de juillet » (in explication) portant le bonnet phrygien, et les tours contiennent une foule de patriotes républicains et représentent la « Societé [Société] // des amis // du Peuple » et la « Societé [Société] // des droits // de l’homme ». Le dénouement de la partie se joue sur l’échec et mat effectué par la figure de la liberté (femme habillée à l’antique, portant un bonnet phrygien et une torche allumée), en acculant dans un coin la figure du roi Louis-Philippe, vu de dos, à gche au premier plan. L’explication précise que le dessinateur n’a pas décrit la situation politique d’alors mais bien plutôt une vision idéale de ce vers quoi tendent les républicains.

Mode d'acquisition
Date d’acquisition
20022013
Institution

Indexation

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Retour vers le haut de page