D'après nature

Zoom
CC0Descargar
D'après nature
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
otros imágenes (1)
Choses vues (V.Hugo)
D'après nature
Rochegrosse, Georges-Antoine
Datación
Vers 1888
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es)
Rochegrosse, Georges-Antoine (Versailles, 02–08–1859 - El Biar, 11–07–1938), dessinateur
Fecha
Vers 1888
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Número de inventario
454

Información detallada

Autor(es)
Rochegrosse, Georges-Antoine (Versailles, 02–08–1859 - El Biar, 11–07–1938), dessinateur
Otro título :
Illustration pour "Choses vues" dans l'Edition Hugues (Sous-titre)
Fecha de producción
Vers 1888
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 47 cm
  • Largeur : 31.5 cm
Marcas, inscripciones, cuños
Inscription manuscrite - En bas, à gauche, à la craie blancge, en partie effacée : "non terminée" [?]
Descripción iconográfica

Illustration pour le recueil de souvenirs de Victor Hugo "Choses vues", "1849 - D'Après nature" - nuit du 3 au 4 février", récit d'un souper avec une actrice (désignée comme "Zubiri") et un peintre laid (nommé "Serio"), son amant. La scène représentée correcpond au texte : " - A propos, monsieur, vous n'avez pas vue ma jambe ? / Et avant que Serio eu pu faire un geste, elle avait posé son talon sur la table, et sa robe relevée laissait voir jusqu'à la jarretière la plus jolie jambe du monde, chaussée d'un bas de soi transparent. / Je me tournait vers Serio. Il ne parlait plus, il ne bougeait plus, sa tête s'était renversée sur sa chaise et il s'était évanoui. " Cette scène ferait allusion à un dîner de Victor Hugo avec l'actrice Alice Ozy et son amant le peintre Théodore Chassériau. Olice Ozy sera ensuite la maîtresse de Charles Hugo.

Comentario histórico

Le recueil de souvenirs de Victor Hugo "Choses vues" est republié dans l'édition Hugues en 36 livraisons dont les vingt premières sont enregistrée dans "La Bibliographie de la France", le 16 février 1889, L'ensemble sera ensuite réuni en volume. La parution des premières livraisons permet de dater ce dessin, vraissemblablement, de 1888. Il sert de de modèle à la planche non signée, placée p. 201.L’épisode qu’illustre ce dessin transpose un dîner ayant réuni :- L’actrice et courtisane Alice Ozy (Julie Justine Pilloy, 1820-1893), ici Zubiri (personnage qui intervient également à de nombreuses reprises dans les dialogues des années 1840-1850)- le peintre Théodore Chassériau (1859-1856), ici Sério- et Victor Hugo.Selon Louis Loviot (Alice Ozy, Paris, les bibliophiles fantaisistes, 1910) Alice Ozy qui a reconnu l’événement n’en a pas apprécié la restitution, sans doute fantaisiste :« Lorsqu'en 1887, Ozy lut ces pages, elle s'emporta jusqu'à traiter Hugo de sublime canaille, ajoutant que c'était là sa revanche d'une « côtelette » mal digérée. Elle fit, dans une lettre, un récit très différent de la même soirée, disant que tout se passa le plus simplement du monde, qu’Hugo, charmant, lui promit un rôle de début à la Comédie Française, puis se laissa entraîner au marivaudage naturel en la circonstance. Ozy se souvenait qu’à un certain moment, Hugo avait déclaré que le cœur de l’homme pouvait, comme le rosier, porter plusieurs roses sur sa tige : la rose épanouie, celle qui s’entr’ouvre, celle qui va éclore. » Dans une autre lettre, datée du 13 juin 1887 et adressée au baron A. Ch..., elle s'exprime ainsi : « ... Pauvre Chassériau, si délicat, si distingué! Je souffre pour lui, pour sa mémoire. Le génial père Hugo est un saltimbanque qui a voulu une copie imagée. C'est une mauvaise action ! »La date de ce dîner, placé dans la nuit du 3 au 4 février 1849 a été contesté par Henri Guillemin qui le situait à la veille de la révolution, dans la nuit du 23 au 24 février 1848. Mais à cette époque, Chassériau n’était pas encore l’amant d’Alice Ozy. René Journet et Guy Robert maintiennent donc la date de 1849 et donnent foi à la liaison entre Victor Hugo et Alice Ozy, qui « double » celle de son fils, Charles, en 1847.Le musée conserve un carnet de Charles Hugo regroupant nombre des poèmes écrits pour Alice Ozy, ainsi que plusieurs lettres, dont celle-ci, placée en ouverture : « Je vous écris, Alice, sous l’empire d’une tristesse profonde. Je veux que vous sachiez une dernière fois tout ce qu’il y a pour vous dans mon pauvre cœur, d’amour et d’adoration.Vous m’avez dit ce matin que vous me preniez jeune et inconnu, à l’âge où l’on n’a ni position, ni présent, où l’on n’a encore que de l’avenir ; que vous me preniez parce que je vous aimais, parce qu’un jour, peut-être, je pourrais reconnaître en sacrifices de toutes sortes, votre dévouement d’aujourd’hui. Vous aviez raison, Alice ! Mais pourquoi, ce soir, avoir démenti par votre conduite toutes ces charmantes paroles qui m’ont été si douces ? Pourquoi avoir brisé d’un seul coup toutes vos promesses et toutes mes espérances ? Pourquoi avoir écrit cette lettre à mon père ? D’une part le fils avec un cœur pur, un amour profond, un dévouement sans bornes ; d’autre part le père avec la gloire. Vous choisissez le père et la gloire. Je ne vous blâme pas. Toute femme eût fait comme vous, seulement vous comprendrez que je ne sois pas assez fort pour supporter toutes les douleurs que me prépare votre amour ainsi partagé ! »

Áreas temáticas / temas / lugares representados :
Forma de adquisición
Fecha de adquisición
1903
Número de inventario
454

Prolongación

Prolongación

Lié à Archive / Œuvre

Indización

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Retour vers le haut de page