Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 14 mai vendredi après midi 2h 1847

Zoom
4 visuals Ver
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 14 mai vendredi après midi 2h 1847
Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
otros imágenes (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 14 mai vendredi après midi 2h 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datación
En 1847
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha
En 1847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Número de inventario
a7900
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 14 mai vendredi après midi 2h 1847

Información detallada

Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha de producción
En 1847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20 cm
  • Largeur : 13.4 cm
Descripción

4 Feuillets

Marcas, inscripciones, cuños
Inscription - 14 mai [1847], vendredi après-midi, 2 h.Je ne peux pas m’empêcher de penser à cette inqualifiable conduite de Beauvallet hier au soir. Évidemment cet homme est fou. La bêtise toute seule ne suffit pas pour expliquer l’incartade si imprévue d’hier. Je suis impatiente de savoir comment ce misérable furieux et ce stupide théâtre s’y seront pris pour s’excuser auprès de toi et pour t’obliger à leur pardonner [2].Je t’attends avec la double impatience de l’amour et de la curiosité. Tâche de venir bien vite, mon Victor, que je puisse te baiser et savoir quand je pourrai aller m’épanouir l’âme à l’admirable et sublime Marion. Pourvu que tu ne sois pas trop fatigué, mon pauvre adoré ? Je sais bien que tu as une santé de fer mais tu en uses si immodérément que je crains toujours que tu ne finisses par l’user. Quant à moi, je suis épuisée comme si j’avais fait quelque chose de très fort. Cependant je n’ai fait que ce que tout le monde a fait hier dans la salle du Théâtre français. Je t’ai admiré et applaudi. Seulement j’y ai mis quelque chose de plus que les mains, les yeux, les lèvres et l’esprit. J’y ai mis mon cœur tout entier et mon âme. C’est peut-être pour cela que je suis si fatiguée aujourd’hui mais si j’avais l’espoir de revoir Marion de Lorme demain je sens que je retrouverais des forces tout de suite. Ce serait encore plus certain si tu venais tout de suite m’apporter ta bouche adorée à baiser.JulietteMVH, α 7900Transcription de Nicole SavyNotes[1] Pierre-François Beauvallet (1801-1875), sociétaire de la Comédie française depuis 1832, avait déjà tenu le rôle de Didier dans Marion de Lorme en 1838, après le rôle-titre d’Hernani et avant le Job des Burgraves. Hugo appréciait beaucoup cet acteur excellent, mais doté d’un caractère capricieux et despotique.[2] La nature de l’incident nous est inconnue.
Fecha de adquisición
01121967
Número de inventario
a7900

Indización

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Retour vers le haut de page