"Justitia"
Creator(s):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Dates:
En 1857
Century:
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Institution :
Museum number:
966
Detailed informations
Creator(s):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Production date:
En 1857
Century:
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 53.4 cm
- Largeur : 35 cm
Markings, inscriptions, punches:
Inscription - En bas, en grandes capitales rouges : " JUSTITIA "
Inscription concernant la date et l'auteur - A droite, à l'encre brune : " Victor Hugo / 1857 "
Acquisition method:
Acquisition name:
Acquisition date:
1927
Institution:
Museum number:
966
Continuation
Indexation
Artiste / Auteur
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 19e siècle (109,898)
- 2e moitié du 19e siècle
- 3e quart du 19e siècle
- 2e moitié du 19e siècle
- 19e siècle (109,898)
Period
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (354,755)
- Arts graphiques (252,326)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (263,684)
- Dessin (68,090)
Matériaux et techniques
- Techniques (289,819)
- Technique dessin (77,041)
- Crayon (42,294)
- Plume (arts graphiques) (7,955)
- Fusain (1,426)
- Gouache (18,735)
- Encre (41,087)
- Technique mixte (6,284)
- Technique dessin (77,041)
- Matériaux (144,094)
- Matériau d'origine végétale (91,525)
- Papier (74,925)
- Matériau d'origine végétale (91,525)
Dessiné en 1857, « Justitia » a été encadré par Victor Hugo en 1859 comme « Ecce Lex » (inv. n° 957) réalisé à Jersey en 1854 pour constituer deux pendants. Ainsi apariés, ces deux œuvres ont été perçues comme une double protestation contre la peine de mort, qui est l’un des grand combat de Victor Hugo. Mais c’est deux dessins ont en fait une valeur différnte et se situent presque dans un rapport d’opposition. Si « Ecce Lex », dont le titre évoque la loi, condamne la peine de mort civile, « Justitia », dont le titre évoque la justice, lié au poème « La Révolution », est plus une méditation sur la peine de mort politique, qu’il excuse (lorsque la statue d’Henri IV demande qui a construit l’échafaud, le crâne supplicié de Louis XVI lui répond : « Ô mes pères, c’est vous »), voire justifie dans les soubressauts violents de l’histoire au nom du progrès (ce que renforcera l’ajout d’un épilogue au poème, en 1870 : « C’est au bonheur que doit, quoi qu’on fasse, aboutir / L’effort humain, ce sombre et souriant martyr : / La vie aux yeux sereins sort toujours de la tombe. »).