Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 13 octobre vendredi soir 9h 1848

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 13 octobre vendredi soir 9h 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 13 octobre vendredi soir 9h 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
13–10–1848
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
13101848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
a8126
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 13 octobre vendredi soir 9h 1848

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
13101848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.7 cm
  • Largeur : 13.2 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription manuscrite - 13 octobre [1848], vendredi soir, 9 h.Ne t’occupe pas de moi, mon adoré, sois tout entier à l’affairea sérieuse et triste qui t’occupe et tâche d’en empêcher les douloureuses conséquences [1]. De mon côté j’offre en sacrifice à Dieu tout ce que j’ai de plus doux, de plus précieux et de plus cher ; le bonheur de te voir, tout le temps nécessaire pour empêcher ces misérables guet-apensb. J’espère que demain tout sera fini et que tu n’auras plus à craindre le résultat si hasardeux d’un duel.Jusque-là, mon pauvre père éprouvé et béni, ne te tourmente pas. Il est impossible qu’il arrive rien à ton Charlot je le sens au redoublement de tendresse et d’adoration que j’ai pour toi. Je le sens à [la] confiance illimitée que j’ai dans la bonté de Dieu. Je t’assure qu’il est impossible que ton fils Charles se batte et s’il est forcé de se battre qu’il soit blessé. Le bon Dieu est juste et il ne voudrait pas donner gain de cause à la mauvaise foi, à la violence et à la haine du National sur le courage, la loyauté et le dévouement de ton fils. Je ne sais pas pourquoi il me semble que je suis parfaitement sûre qu’il n’arrivera rien de malheureux. En attendant, pauvre père adoré, tu souffres et tu es inquiet et je ne peux rien pour te rassurer que prier le bon Dieu ce que je fais de toutes mes forces… et mes lèvres sur tes pieds.Juliettea) « afaire ».b) « guet-à-pens ».Notes[1] Victor Hugo et Juliette Drouet craignent qu’un duel vienne opposer Léopold Duras, rédacteur en chef du National, et Charles Hugo, qui a dénigré ouvertement le journal modéré dans un article de L’Événement.
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a8126

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

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