Les grisettes, dessinées d'après naturel par Henry Monnier

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Les grisettes, dessinées d'après naturel par Henry Monnier
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Autre visuel (1)
Chapeau - Fauteuil - Robe
Les grisettes, dessinées d'après naturel par Henry Monnier
Monnier, Henry Bonaventure
Datation
1827
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Monnier, Henry Bonaventure (Paris, 07–06–1799 - Paris, 03–01–1877 — 3–6–1877), dessinateur
Dates
1827
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
BAL 98-117
Les grisettes, dessinées d'après naturel par Henry Monnier

Informations détaillées

Auteur(s)
Monnier, Henry Bonaventure (Paris, 07–06–1799 - Paris, 03–01–1877 — 3–6–1877), dessinateur
Ardit, Etienne (Auch, 08–1801 - après 1872), editeur
Duvert, Auguste (Paris, 12–01–1795 - Paris, 19–10–1876), homme ou femme de lettres - Ecrivain
Date de production
1827
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 31 cm
  • Largeur : 22 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 23 cm
  • Largeur : 16.2 cm
Dimensions - Montage:
  • Hauteur : 40 cm
  • Largeur : 30 cm
Description

Page de titre pour la publication Les grisettes, dessinées d'après naturel par Henry Monnier

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - En bas : "2"
Description iconographique

Sur un fauteuil sont posés une robe, un chapeau, un manteau, sur le sol se trouvent des boites à chapeaux et à accessoires de mode. Acteur, dramaturge et dessinateur, Henry Monnier a contribué à illustrer La Comédie humaine. Ses gravures des Mœurs administratives, et surtout sa pièce de théâtre Scènes de la vie bureaucratique, ont manifestement inspiré Balzac pour son roman La Femme supérieure, rebaptisé Les Employés. Les mêmes références aux mœurs de leur temps ont souvent inspiré parallèlement les deux artistes sur de nombreux sujets comme on peut le constater dans l’extrait suivant : "Cécile Beauvisage, jeune personne de dix-neuf ans, venait de mettre une robe en soie gris de lin, garnie de brandebourgs en gris plus foncé, et qui figurait par devant une redingote. Le corsage à guimpe, orné de boutons et de jockeis, se terminait en pointe par devant, et se laçait par derrière comme un corset. Ce faux corset dessinait ainsi parfaitement le dos, les hanches et le buste. La jupe, garnie de trois rangs d'effilés, faisait des plis charmants, et annonçait par sa coupe et sa façon la science d'une couturière de Paris. Un joli fichu, garni de dentelle, retombait sur le corsage. L'héritière avait autour du cou un petit foulard rose noué très-élégamment, et sur la tête un chapeau de paille orné d'une rose mousseuse. Ses mains étaient gantées de mitaines en filet noir. Elle était chaussée de brodequins en peau bronzée ; enfin, excepté son petit air endimanché, cette tournure de figurine, dessinée dans les journaux de mode, devait ravir le père et la mère de Cécile." [Extrait Le Député d'Arcis, par Honoré de Balzac]

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Mode d'acquisition
Institution
Numéro d’inventaire
BAL 98-117

Indexation

Matériaux et techniques

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