La France traine son boulet

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La France traine son boulet
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
La France traine son boulet
Benjamin (Benjamin, Roubaud, dit)
Datation
En 1833
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Benjamin (Benjamin, Roubaud, dit) (Roquevaire, 29–05–1811 - Alger, 13–01–1847 — 14–1–1847), dessinateur
Dates
En 1833
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
La France traine son boulet

Informations détaillées

Auteur(s)
Benjamin (Benjamin, Roubaud, dit) (Roquevaire, 29–05–1811 - Alger, 13–01–1847 — 14–1–1847), dessinateur
Becquet (imprimerie) (28–02–1796), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1833
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 27 cm
  • Largeur : 35.6 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 18 cm
  • Largeur : 28 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 27 décembre 1833n (Planche n°345)

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - Titre en bas au centre : « La France traine [traîne] son boulet. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) 164. », en ht à dte : « Pl. 345. »
Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie vero dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur]
Description iconographique

Dans un paysage de plaine désolée, un monticule de pierres à dte, sur lequel est assise la figure de la France, sous les traits d’une femme plantureuse vêtue d’une robe sombre ouverte sur un large décolleté, couronnée d’une maquette de fortifications (la désignant comme l’allégorie de la France). Son bras gche est posé sur ses jambes, tandis qu’elle appuie son front sur sa main dte, le bras plié et posé sur une pierre. La pl. propose une image de la France affligée. La cause de cet accablement est accrochée à son pied gche : elle est en effet enchaînée à un boulet de prisonnier dont la forme s’apparente à celle d’une poire. Il est représenté au premier plan à gche. Il s’agit de la représentation caricaturale du visage du roi Louis-Philippe. Ainsi la pl. critique vivement la politique menée par le roi Louis-Philippe, en assimilant ce dernier à un boulet, c’est-à-dire une entrave au bon développement du pays. C’est une manière de dénoncer le bafouement des principes républicains. Une souche d’arbre mort située derrière la France contribue à amplifier l’atmosphère pathétique qui se dégage de cette pl. Enfin, à l’arrière-plan, deux hommes, habillés en gardes, surveillent la France. Il s’agit de Soult et Lobau. Critique de la situation présente jugée intolérable, cette pl. est également un encouragement à faire évoluer les choses et est signe d’espoir, si l’on en croit l’explication : « La France n’est pas condamnée au boulet à perpétuité, et tôt ou tard la Liberté le lui détachera ».

Mode d'acquisition
Date d’acquisition
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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