Grande Revue passée par la Caricature le 30 octobre 1832

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Grande Revue passée par la Caricature le 30 octobre 1832
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Grande Revue passée par la Caricature le 30 octobre 1832
Grandville
Dating
En 1832
Museum
Maison de Balzac
Creator(s)
Attributed to Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Dates
En 1832
Object type(s)
Materials / Technique
Grande Revue passée par la Caricature le 30 octobre 1832

Detailed informations

Creator(s)
Attributed to Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Becquet (imprimerie) (28–02–1796), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Group title)
Production date
En 1832
Object type(s)
Materials / Technique
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 35.8 cm
  • Largeur : 58.5 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 31.9 cm
  • Largeur : 55.8 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5 (3ème dessin de l’association)

Markings, inscriptions, punches
Inscription - Titre en bas au centre : « GRANDE REVUE PASSÉE PAR LA CARICATURE LE 30 OCTOBRE 1832. » ; indications : en ht à gche : « 3e Dessin de la souscription mensuelle. »
Inscription - A côté du personnage de la Caricature se trouve un homme de dos, portant sous le bras un exemplaire du journal « Corsaire ». Le porc-épic marche d’ailleurs sur un amas de journaux éparpillés parmi lesquels peuvent se lire : « Journal », « CARICATUR […] [CARICATURE] // Journal », « CORSAIRE », « corsaire », « journal // caricature », « NATIONAL »…, noms de journaux de l’opposition ; à l’arrière-plan à dte, des figures tenant des drapeaux sur lesquels peuvent se lire : « VENDEE » (tenus par des chouans), « LES [ ?] », « LEGITIMITE // DROIT DIVIN » (le drapeau est surmonté d’un éteignoir) : « c’est la chouanerie armée et menaçante » (in explication)
Iconographical description

Parodie d’une revue militaire. Les hommes passés en revue sont les membres du gouvernement. Au premier plan à dte se trouve un porc-épic chevauché par une figure de fou du roi, incarnation de la Caricature. Le porc-épic est un emblème oublié de la famille d’Orléans. Singeant les revues de la garde nationale scandant le régime, la pl. fait défiler les membres du gouvernement (députés, magistrats, ministres…) dans un cortège, ainsi que toutes les forces vives oeuvrant à la défense du régime en place (exemple : journaux…), l’ « armée grotesque du Juste-Milieu ». De dte à gche, parmi une foule de gens non identifiables, se trouvent certaines figures reconnaissables : les « provocateurs de Juin », les « décorés du pont d’Arcole », le préfet de la police de Paris Henri Gisquet à cheval et portant un carquois de flèches sur lequel peut se lire « POLICE ». Il est en réalité à l’envers sur son cheval, qui se dirige dans le sens inverse et porte l’inscription « sens commun » sur la selle. La pl. dénonce l’absurdité des mesures répressives prises par le gouvernenement qui vont à l’encontre du bon sens. Au premier plan se trouve, entre autres, la personnification du journal « MONI // TEUR [MONITEUR] », organe officiel du gouvernement, sous la forme d’un homme décoré, bouche grande ouverte déclamant les articles dont les textes se trouvent écrits sur une grande feuille de papier attachée dans son dos. Puis vient Lobau, portant de la main dte une seringue à clysthère, et posant la main gche sur une bourse portant l’inscription « BOIS // Vert ». Un homme portant un bonnet sur lequel se lit l’inscription « […]onstitution[…] [Constitutionnel] », désignant par là le journal. Persil vêtu de ses habits de magistrat tient une scie en l’air (allusion à la censure ; père-scie, tel qu’il est surnommé par La Caricature). Juste devant lui se trouve Dupin, richement vêtu d’un manteau d’hermine. Il tient un drapeau sur lequel est inscrit « ARGUMENTS » sous deux représentations héraldiques. Derrière lui, « les présidents de la cour d’assises et leurs balances plombées » (in explication). Ensuite se trouve Barthe, en habit de ministre de la justice, tenant le couteau (la pl. dénonce avec cet accessoire la censure qui s’exerce sur la presse ; il s’agit également du couteau de l’état de siège). Devant lui, vu de dos et tournant la tête, sans doute s’agit-il de d’Argout. Enfin, en tête de cortège, une patrouille rangée sous une bannière portant le nom de « ARTILLERIE // DE SIEGE » et portant le motif de deux seringues à à clystère entrecroisées (en rapport avec la répression avec des lances à incendie en avril 1831 mise en place par Lobau). Enfin, à l’extrême gche, « la brigade de sûreté instituée pour protéger les citoyens » (in explication. Façon ironique de désigner les assommeurs, hommes de main employés par le régime pour frapper les citoyens insurgés). A l’arrière-plan, à gche, prennent place, derrière une palissade de bois, surélevés, des hommes jouant de divers instruments de musique et tapant sur des ustensiles de cuisine. Au fond on aperçoit le dôme des Tuileries, au sommet duquel flotte le drapeau tricolore.

Acquisition method
Acquisition date
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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