L'affront

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L'affront
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Other visual (1)
Lucrèce Borgia (V.Hugo)
L'affront
Boulanger, Louis Candide
Dating
Entre 1833 et 1834
Museum
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Creator(s)
Boulanger, Louis Candide (Vercelli, 11–05–1806 - Dijon, 05–03–1867), dessinateur
Dates
Entre 1833 et 1834
Object type(s)
Type(s)
Materials / Technique
Museum number
283

Detailed informations

Creator(s)
Boulanger, Louis Candide (Vercelli, 11–05–1806 - Dijon, 05–03–1867), dessinateur
Autre titre :
Illustration de "Lucrèce Borgia" (Subtitle)
Production date
Entre 1833 et 1834
Object type(s)
Type(s)
Materials / Technique
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 64.6 cm
  • Largeur : 104.3 cm
Markings, inscriptions, punches
Signature - En bas à droite : "Louis / Boulanger"
Iconographical description

Cette aquarelle représente la scène V de l'acte I de la pièce de Victor Hugo " Lucrèce Borgia ". Elle synthétise en une image l'action de la scène où tous les seigneurs accusent Lucrèce Borgia de ses crimes, devant leur ami Gennaro qui ignore être son fils : "ACTE 1 PARTIE 1 SCENE 5 / Les mêmes [Dona Lucrezia, Genaro], Maffio Orsini, Jeppo Liveretto, Ascanio Petrucci, Oloferno Vitellozzo, don Apostolo Gazella. seigneurs, dames, pages portant des flambeaux. / Maffio, un flambeau à la main. : Gennaro ! Veux-tu savoir quelle est la femme à qui tu parles d’amour ? / Dona Lucrezia, à part, sous son masque. : Juste ciel ! / Gennaro. : Vous êtes tous mes amis, mais je jure Dieu que celui qui touchera au masque de cette femme sera un enfant hardi. Le masque d’une femme est sacré comme la face d’un homme. / Maffio. : Il faut d’abord que la femme soit une femme, Gennaro ! Mais nous ne voulons point insulter celle-là ; nous voulons seulement lui dire nos noms. / Faisant un pas vers dona Lucrezia. : —madame, je suis Maffio Orsini, frère du duc de Gravina, que vos sbires ont étranglé la nuit pendant qu’il dormait. / Jeppo. : Madame, je suis Jeppo Liveretto, neveu de Liveretto Vitelli, que vous avez fait poignarder dans les caves du Vatican. / Ascanio. : Madame, je suis Ascanio Petrucci, cousin de Pandolfo Petrucci, seigneur de Sienne, que vous avez assassiné pour lui voler plus aisément sa ville. / Oloferno. : Madame, je m’appelle Oloferno Vitellozzo, neveu d’Iago D’Appiani, que vous avez empoisonné dans une fête, après lui avoir traîtreusement dérobé sa bonne citadelle seigneuriale de Piombino. / Don Apostolo. : Madame, vous avez mis à mort sur l’échafaud don Francisco Gazella, oncle maternel de don Alphonse D’Aragon, votre troisième mari, que vous avez fait tuer à coups de hallebarde sur le palier de l’escalier de saint-Pierre je suis don Apostolo Gazella, cousin de l’un et fils de l’autre. / Dona Lucrezia. : Ô dieu ! / Gennaro. : Quelle est cette femme ? / Maffio. : Et maintenant que nous vous avons dit nos noms, madame, voulez-vous que nous vous disions le vôtre ? / Dona Lucrezia. : Non ! Non ! Ayez pitié, messeigneurs ! Pas devant lui ! / Maffio, la démasquant. : Ôtez votre masque, madame, qu’on voie si vous pouvez encore rougir. / Don Apostolo. : Gennaro, cette femme à qui tu parlais d’amour est empoisonneuse et adultère. / Jeppo. : Inceste à tous les degrés. Inceste avec ses deux frères, qui se sont entretués pour l’amour d’elle ! / Dona Lucrezia. : Grâce ! / Ascanio. : Inceste avec son père, qui est pape ! / Dona Lucrezia. : Pitié ! / Oloferno. : Inceste avec ses enfants, si elle en avait ; mais le ciel en refuse aux monstres ! / Dona Lucrezia. : Assez ! Assez ! / Maffio. : Veux-tu savoir son nom, Gennaro ? / Dona Lucrezia. : Grâce ! Grâce ! Messeigneurs ! / Maffio. : Gennaro, veux-tu savoir son nom ? / Dona Lucrezia. Elle se traîne aux genoux de Gennaro. : N’écoute pas, mon Gennaro ! / Maffio, étendant le bras. : C’est Lucrèce Borgia ! / Gennaro, la repoussant. : Oh !… / elle tombe évanouie à ses pieds.

Historical background

Parmi les œuvres qu’il expose au Salon de 1834, figurent deux aquarelles dont le sujet est emprunté à la pièce de Victor Hugo : « 191 – Scène de Lucrèce Borgia, l’affront ; aquarelle / 192 – Idem, la vengeance ; idem. / (Appartient à S.A.R. le duc d’Orléans.) » Contrairement à ce qu’indique Aristide Marie dans sa monographie sur le peintre (1925), la mention au catalogue du Salon, semble indiquer que seule la deuxième aquarelle, « La Vengeance » appartenait au duc d’Orléans. « L’affront » qui fait partie du premier fonds du musée – elle est présentée à l’ouverture dans la « salle de la bibliothèque et des estampes » – proviendrait donc de l’atelier de l’artiste, soit par la collection de Victor Hugo, soit par l’important ensemble d’œuvres de Boulanger réuni par Paul Meurice (dont l’origine pourrait d’ailleurs être les archives mêmes du poète ou Louis Boulanger, directement).

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Acquisition method
Acquisition date
1903
Museum number
283

Continuation

Continuation

Exhibition(s)

Title
L'Envers du décor (Moulins)
Dates
01/28/2012 to 05/20/2012
Institution
Centre national du costume de scène (CNCS)
Title
Accrochage 2008 (Paris)
Dates
03/30/2008 to 07/30/2008
Institution
Maison de Victor Hugo (Paris)

Indexation

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 19e siècle (109,898)
      • 1ère moitié du 19e siècle
        • 2e quart du 19e siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

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