Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 28 décembre mardi matin 9h 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 28 décembre mardi matin 9h 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 28 décembre mardi matin 9h 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datación
En 28–12–1847
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha
En 28121847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Número de inventario
a8027
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 28 décembre mardi matin 9h 1847

Información detallada

Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha de producción
En 28121847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.7 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Descripción

4 Feuillets

Marcas, inscripciones, cuños
Inscription - 28 décembre [1847], mardi matin, 9 h.Bonjour, mon cher absent, bonjour, mon pauvre affairé, bonjour de toute mon âme et amour de tout mon cœur. Tu n’es pas revenu hier au soir, mais à vrai dire je n’y comptais pas. Tu m’avais trop bien dit de dormir pour que je puisse me faire illusion sur ton prochain retour. À mon grand regret, je n’ai pas pu faire ta volonté et jamais nuit ne m’a paru plus longue, plus fatigantea et plus froide. Voilà déjà bien longtemps que l’insomnie me travaille, mais cette nuit a été encore plus désagréable que les autres. Après mon premier sommeil passé, à une heure du matin, il ne m’a été possible de me rendormir que sur les six heures ; pendant lequel sommeil j’ai fait des rêves atroces. Aussi suis-je ce matin touteb courbaturée et touteb écœurée. J’aurais bien besoin que tu viennes me ravigoterc un petit peu, car je me déplais et je me dégoûte on ne peut pas davantage.À quelle heure t’es-tu couché, toi, mon Toto ? As-tu terminé quelque chose avec tes libraires [1] ? Es-tu moins empêtré qu’avant ? Tu me diras tout cela quand tu viendras. Je voudrais que ce fût tout de suite et cependant je suis contente que tu te reposes bien et longtemps.C’est aujourd’hui que vient la couturière et le jardinier. Tu ne m’as rendu aucune réponse pour eux. Pourtant il faudra bien que je les paie. Si Suzanne a de l’argent, je lui en prendrai, sinon il faudra bien que j’en prenne dans ton sac. C’est une vilaine corvée dont je voudrais bien me dispenser, surtout parce qu’elle te contrarie. Peut-être arrivera-t-il quelque incident d’ici là qui m’enrichira ? Voime, voime, compte là-dessus mon Toto et bois de l’eau de ma fontaine, tu n’iras pas de travers mais tu pourras avaler de charmants petits crapauds [pas ?] d’Arcueil [2].JulietteMVH, α 8027Transcription de Nicole Savya) « fatiguante ».b) « tout ».c) « ravigotter ».[1] Le 30 décembre, Hugo signe un traité avec Renduel et Gosselin pour la publication des Misères (Massin).[2] L’eau d’Arcueil, amenée à Paris par le viaduc qu’avait fait construire Catherine de Médicis, était réputée particulièrement limpide. « Je sais auprès d’Arcueil un fourré d’arbres à côté d’un marais où, étant au collège, je venais avec mes camarades pêcher des grenouilles tous les jeudis. » (Le Dernier Jour d’un condamné, chap. XVII).
Fecha de adquisición
01121967
Número de inventario
a8027

Indización

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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