Reliquaire de la Vraie Croix
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Reliquaire de la Vraie Croix
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Apôtre - Symbole chrétien - Croix - Autel - Ange - Lance - Sceptre - Les Saintes Femmes au tombeau
Reliquaire de la Vraie Croix
Anonyme
Datation
Entre 1170 et 1180
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Auteur(s):
Anonyme, orfèvre
Dates:
Entre 1170 et 1180
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Matériaux et techniques:
Lieu(x) d'exécution / réalisation:
Exposé:
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 35 vitrine 04
Institution :
Numéro d’inventaire:
ODUT1237
Reliquaire de la Vraie Croix
Informations détaillées
Auteur(s):
Anonyme, orfèvre
Date de production:
Entre 1170 et 1180
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Matériaux et techniques:
Lieu(x) d'exécution / réalisation:
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 33.1 cm
- Largeur : 21 cm
- Profondeur : 6.9 cm
Description:
Staurothèque en forme de triptyque
Marques, inscriptions, poinçons:
Inscription - Inscriptions identifiant les personnages à côté de chacun d'eux
Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Personne / Personnage représenté:
Simon le Cananéen (dit le Zélote ; apôtre ; saint) ; Jude Thaddée (apôtre ; saint) ; Paul (saint) ; André (apôtre ; saint) ; Matthieu (évangéliste ; saint) ; Jacques (dit le Majeur ou de Compostelle ; saint) ; Barthélémy (ou Nathanaël ; saint) ; Thomas (apôtre ; saint) ; Jean (dit l'Evangéliste ; saint) ; Pierre (apôtre ; saint) ; Jacques le Mineur (apôtre ; saint) ; Philippe (apôtre ; saint)
Mode d'acquisition:
Nom du donateur, testateur, vendeur:
Date d’acquisition:
1902
Numéro d’inventaire:
ODUT1237
Exposé:
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 35 vitrine 04
Prolongement
Indexation
Artiste / Auteur
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 12e siècle (68)
- 2e moitié du 12e siècle
- 12e siècle (68)
Période
- Europe - périodes - règnes - évènements
Type(s) d'objet(s)
- Type de support / matériau (281 169)
- Orfèvrerie, argenterie (992)
- Emaillerie (454)
- Métal, arts du métal (3 105)
- Chronologie, civilisation, géographie (14 997)
- Chronologie (9 014)
- Moyen Age (142)
- Chronologie (9 014)
- Type de fonction (13 763)
- Discipline (358 505)
- Arts décoratifs (6 246)
Dénomination(s)
- Objet et mobilier religieux (560)
- Objet religieux (515)
- Objet de dévotion (19)
- Reliquaire (5)
- Objet de dévotion (19)
- Objet religieux (515)
Matériaux et techniques
- Techniques (296 481)
- Technique métal (10 539)
- Email (technique métal) (1 244)
- Email champlevé (21)
- Email (technique métal) (1 244)
- Technique métal (10 539)
- Matériaux (152 181)
- Matériau d'origine minérale (48 788)
- Matériau d'origine végétale (98 618)
- Bois (matériau) (4 391)
Lieu d'exécution / réalisation
- Europe (180)
- Europe de l'Ouest (4)
- France (4 108)
- Grand Est (18)
- Lorraine (région historique) (17)
- Meuse (2)
- Lorraine (région historique) (17)
- Grand Est (18)
- France (4 108)
- Europe de l'Ouest (4)
Theme representé
- Scène (14 154)
- Scène religieuse (1 082)
- Scène biblique (622)
- Scène religieuse (1 082)
Sujet représenté
- Iconographie, genres et modes de représentation (20 556)
- Iconographie (20 344)
- Genre iconographique (20 337)
- Figure (11 596)
- Figure religieuse (1 104)
- Figure biblique (591)
- Apôtre (73)
- Créature céleste (470)
- Ange (367)
- Figure biblique (591)
- Figure religieuse (1 104)
- Scène (9 440)
- Scène religieuse (967)
- Scène biblique (819)
- Scène religieuse (967)
- Figure (11 596)
- Genre iconographique (20 337)
- Iconographie (20 344)
- Emblème - Symbole (894)
- Symbole religieux (10)
- Symbole chrétien (6)
- Insigne royal ou impérial (313)
- Sceptre (27)
- Symbole religieux (10)
- Croyance - Coutumes (2 424)
- Religion-Vie religieuse (1 805)
- Culte (558)
- Culte (558)
- Religion-Vie religieuse (1 805)
- Armement et vie militaire (2 328)
- Armement (1 088)
- Arme (1 076)
- Arme offensive (861)
- Lance (146)
- Arme offensive (861)
- Arme (1 076)
- Armement (1 088)
L’acquisition ou le transfert de reliques au Moyen Age suscite la réalisation de reliquaires précieux pour les exposer à la vénération des fidèles. Celles en rapport avec le Christ lui-même, et notamment les fragments du bois de la croix, sont naturellement considérées comme les plus vénérables. On les dépose dans des staurothèques, auxquelles travaillent divers spécialistes des arts précieux : orfèvres, ivoiriers, émailleurs. L’émail est un matériau artificiel vitreux, dont les coloris évoquent celui des gemmes. Le métal précieux, ou rendu précieux par dorure ou argenture, peut être apprêté selon deux manières pour le contenir: le cloisonnage crée de petites cloisons délimitant des cavités pour recevoir la poudre ensuite fondue ; le champlevage, qui le remplace largement à partir du XIIe siècle, les creuse directement dans la plaque. Le métal lui-même, le plus souvent du cuivre doré, est repoussé – par enfoncement sur le revers de la feuille – et ciselé. Héritiers de techniques remontant à l'Antiquité, les artisans de la région rhéno-mosane et du Limousin fondent leur renommée, aux XIIe et XIIIe siècles, sur la technique de l'émail champlevé. Cette dernière consiste à creuser directement une plaque de cuivre assez épaisse de façon à créer des alvéoles qui contiendront les émaux de diverses couleurs. L'émail champlevé est très apprécié au Moyen Age pour embellir les objets religieux les plus précieux.La staurothèque du Petit Palais se réfère à une œuvre réalisée très probablement par l’orfèvre mosan Godefroy de Huy († 1175) pour l’église Sainte-Croix de Liège. La composition en triptyque et le thème iconographique des anges adorateurs de la croix qui portent des instruments de la Passion ont une origine byzantine. Les apôtres occupent les deux volets. Les émaux sont appliqués en champs unis ou modulés plus subtilement : bleus ou verts éclairés de jaune ou de blanc, ombrés de cobalt... En dépit du goût généralement très sûr des propriétaires successifs de cette œuvre – le prince Soltykoff dans la première moitié du XIXe et les Dutuit jusqu’en 1902 – on a récemment mis en doute la parfaite authenticité de cette œuvre. Un examen en laboratoire à l’aide des techniques les plus modernes a démontré qu’elle était absolument contemporaine des émaux limousins et mosans des XIIe et XIIIe siècles déjà connus. P. L.