La Cour du palais du Bargello à Florence
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La Cour du palais du Bargello à Florence
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
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Autre visuel (1)
Palais - Cour intérieure
La Cour du palais du Bargello à Florence
Garnier, Charles (Jean louis Charles Garnier, dit)
Datation
En 1849
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Auteur(s):
Garnier, Charles (Jean louis Charles Garnier, dit) (Paris, 06–11–1825 - Paris, 03–08–1898), dessinateur
Dates:
En 1849
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Matériaux et techniques:
Institution :
Numéro d’inventaire:
PPD1367
La Cour du palais du Bargello à Florence
Informations détaillées
Auteur(s):
Garnier, Charles (Jean louis Charles Garnier, dit) (Paris, 06–11–1825 - Paris, 03–08–1898), dessinateur
Date de production:
En 1849
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Matériaux et techniques:
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 37.3 cm
- Largeur : 26.5 cm
Dimensions - Passe-partout:
- Hauteur : 53 cm
- Largeur : 40 cm
Marques, inscriptions, poinçons:
Signature et date - En bas à droite, à la plume : "1849 Charles"
Marque de collection - En bas à gauche : "VILLE DE PARIS"
Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Mode d'acquisition:
Nom du donateur, testateur, vendeur:
Date d’acquisition:
14–03–1922
Numéro d’inventaire:
PPD1367
Prolongement
Indexation
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 19e siècle (113 421)
- 1ère moitié du 19e siècle
- 2e quart du 19e siècle
- 1ère moitié du 19e siècle
- 19e siècle (113 421)
Période
Type(s) d'objet(s)
- Type de support / matériau (279 101)
- Dessin (69 692)
- Discipline (357 731)
- Arts graphiques (253 862)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (265 136)
- Dessin (68 755)
Matériaux et techniques
- Techniques (294 154)
- Technique dessin (80 091)
- Crayon (43 386)
- Crayon graphite (29 747)
- Aquarelle (14 273)
- Crayon (43 386)
- Technique dessin (80 091)
- Matériaux (151 105)
- Matériau d'origine végétale (97 879)
- Papier (79 898)
- Matériau d'origine végétale (97 879)
Theme representé
- Paysage (4 335)
- Vue d'architecture (1 655)
Sujet représenté
- Arts - culture - patrimoine (6 858)
- Beaux-arts (4 206)
- Architecture (3 286)
- Architecture civile (1 999)
- Habitat - Demeure (1 288)
- Palais (81)
- Habitat - Demeure (1 288)
- Elément d'architecture (619)
- Cour intérieure (16)
- Architecture civile (1 999)
- Architecture (3 286)
- Beaux-arts (4 206)
Grand Prix d'architecture en 1848, Charles Garnier réalise lors de son séjour à la Villa Médicis à Rome de nombreux voyages pendant lesquels il peint à l’aquarelle palais et églises, comme l’illustrent nos cette aquarelle où se manifeste une attirance certaine pour la couleur des fresques qui souligne l’architecture, enluminant les perspectives. Le choix du Bargello a pu être guidé par la découverte, en 1840, d’un portrait de Dante peint par Giotto, à l’origine de la restauration du palais et de sa transformation future en musée en 1859. Des aquarelles similaires présentant des vues de Venise ou de l’église Saint-Clément de Rome, conservées à l’École des beaux-arts et au Louvre, nous montrent un véritable talent de peintre chez le jeune architecte.Charles Garnier est Grand Prix d’architecture à 22 ans, en 1848, avec le projet d’un conservatoire des arts et métiers comprenant une galerie d’exposition pour les produits de l’industrie.Dès son arrivée à la Villa, il compose des chansons, glissant dans ses couplets la demande d’un tapis ou d’un fauteuil pour les chambres des pensionnaires. Le jeune artiste écrit aussi des comédies – pochades qui étaient jouées dans les salons du directeur, Alaux. Garnier réalise de nombreux voyages pendant lesquels il peint à l’aquarelle palais et églises, comme l’illustrent nos deux aquarelles où se manifeste une attirance certaine pour la couleur des fresques qui souligne l’architecture, enluminant les perspectives. Le choix du Bargello a pu être guidé par la découverte, en 1840, d’un portrait de Dante peint par Giotto, à l’origine de la restauration du palais et de sa transformation future en musée en 1859. Des aquarelles similaires présentant des vues de Venise ou de l’église Saint-Clément de Rome, conservées à l’École des beaux-arts et au Louvre, nous montrent un véritable talent de peintre chez le jeune architecte.Cette quête de la polychromie et son goût pour l’archéologie l’inciteront à partir en Grèce en 1852, avec Théophile Gautier, le peintre Alfred de Curzon et le critique d’art Edmond About. Le Parthénon galvanisera sa vocation : « Il n’y a pas à choisir entre les arts, il faut être le bon Dieu ou architecte. » Sur l’île d’Égine, il étudiera le temple d’Aphaïa. En découvrant sur une métope des traces de rouge et de bleu, il tranchera sur la question de la polychromie dans l’architecture des temples antiques et présente ses travaux au Salon de 1853.En 1860, il est choisi pour bâtir l’Opéra de Paris. L’impératrice Eugénie s’étonne : « Qu’est-ce que c’est que ce style-là ?.… Ce n’est pas un style !… Ce n’est ni du grec, ni du Louis XVI, pas même du Louis XV… ! » et Charles Garnier, jeune inconnu de 35 ans, lui répond : « Non, ces styles-là ont fait leur temps… C’est du Napoléon III ! Et vous vous plaignez ! » Comme il l’avait observé en Italie, les arts se soumettent et s’intègrent à l’architecture qui les rassemble.C. V. de J.