Requête de Bernard-François Balzac auprès du conseil du roi pour obtenir une gratification

Inscription manuscrite - « Balzac / M. Goyard, / 24 7bre 1785 / A Paris ruë du Chaume le 20 7bre 1785. / Monseigneur / Permettez-moi de réclamer vos bontés et votre justice pour une / gratification que mon extrême répugnance à demander m’a fait / fixer fort au dessous des peines et soins que je prends depuis / douze ans pour les affaires du Domaine. Mon zèle et mes / recherches ont souvent fait rentrer dans le main du Roi des / objets usurpés, négligés, ou absolument abbandonnés [sic]. / J’ai fait aussi des avances considérables pour former / une collection de tous les réglemens du Conseil, dont la / constitution est malheureusement peu connuë, et j’en ai / déjà soixante, depuis 1547, jusqu’au tems présent. Je / continue mes recherches. / La formule des arrêts du Conseil imprimée est très / rare et il y auroit des changemens utiles à faire ; je me suis / aussi occupé de cet objet et j’ai également un manuscrit / auquel il manque peu de chose. / Je sais bien, Monseigneur, que ces deux / objets sont étrangers a ma demande. j’en parle en passant, / dans l’espérance que vous ne me jugerés [sic] pas indigne / d’encouragement et qu’à ce titre vous accueillirés [sic] avec plus / de bonté la demande que je joins à ma lettre. / Je suis avec le plus profond respect, / Monseigneur ; / Votre très humble et très / obéïssant Serviteur / Balzac »

Numéro - Inscrit au crayon, sur le feuillet 1 en bas à gauche : « 4 ».