Peuple affranchi, dont le bonheur commence, / Croise les bras, après ton œuvre immense ! / ……………….. / Peuple !.. repose-toi !..... / (Côté poétique)

Observations : cf. explication de la pl. p. 409 ; description, analyse : des gens du peuple habillés très pauvrement, alignés en frise, attendent pour se faire embaucher. Parmi eux se trouvent des hommes (artisans, maçons…), ainsi que des femmes, dont l’une est accompagnée de ses enfants. Deux autres femmes marchent avec peine à l’aide de béquilles. Un homme à dte pleure. Au fond se dessinent des maisons d’habitation. Le titre de la pl. vise à montrer l’absurdité des dépenses publiques par le gouvernement de Juillet face à la misère sociale du peuple. Cette misère est jugée injuste et anormale en regard du combat pour l’égalité auquel s’est livré le peuple en juillet 1830. La légende de la pl. énumère tous les motifs d’injustice : le budget jugé outrancier de la liste civile du roi, les privilèges gardés pour une poignée d’hommes seulement, les mesures de répression jugées injustifiées, l’augmentation des impôts et taxes qui ruinent le peuple, la non-intervention de la France en Pologne… en somme, le bafouement des idées pour lesquelles les hommes se sont battus lors des Trois Glorieuses. La pl. dénonce ainsi l’ingratitude du gouvernement.