La manie de la truelle

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La manie de la truelle
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
Travaux (construction - rénovation) - Famille - Architecte - Château
La manie de la truelle
Lami, Eugène
Datation
1832
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Lami, Eugène (Paris, 12–01–1800 - Paris, 19–12–1890), dessinateur
Dates
1832
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
BAL 98-51
La manie de la truelle

Informations détaillées

Auteur(s)
Lami, Eugène (Paris, 12–01–1800 - Paris, 19–12–1890), dessinateur
Gihaut Frères, editeur d'estampes
Autre titre :
La vie de château (Titre de la série)
Date de production
1832
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 27.6 cm
  • Largeur : 35.5 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 19.5 cm
  • Largeur : 25.2 cm
Dimensions - Montage:
  • Hauteur : 40 cm
  • Largeur : 30 cm
Description

Estampe coloriée

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - En haut au-dessus du trait carré au milieu : "La vie de château" et à droite : "2ème Pie, n°7"En bas en-dessous du trait carré à gauche : "E. Lami 1832" et à droite : "Lith. de Gihaut frères éditeurs"
Titre de l'oeuvre - La manie de la truelle
Description iconographique

Un groupe de personnes observent les avancées des travaux de construction d'un château depuis une butte de terre. Le propriétaire, canne à la main et lunettes de vue sur le nez, se fait expliquer l'évolution de l'oeuvre par un entrepreneur en arrière-plan. Derrière lui, à la droite de l'image, le reste de sa famille s'égaye. Un mère assise ébouriffe les cheveux de son garçon, trois jeunes femmes discutent, un jeune homme se tient droit derrière le châtelain. Des ouvriers s'activent sur un chantier. Balzac et le dessinateur Eugène Lami se sont côtoyés dans les salons artistiques, comme celui tenu par Olympe Pélissier. Les mêmes références aux mœurs de leur temps ont souvent inspiré parallèlement les deux artistes sur de nombreux sujets comme on peut le constater dans l’extrait suivant : "Pour le moment, il voulait être commandeur de la Légion-d'Honneur, gentilhomme de la chambre, comte et député. Pour être député, il fallait payer mille francs d'impôt, la misérable bicoque des Lupeaulx valait à peine cinq cents francs de rente. Où prendre l'argent pour y bâtir un château, pour l'entourer de plusieurs domaines respectables, et venir y jeter de la poudre aux yeux de tout un Arrondissement ? Quoique dînant tous les jours en ville, quoique logé depuis neuf ans aux frais de l'Etat, quoique voituré par le Ministère, des Lupeaulx ne possédait guère que trente mille francs de dettes franches et liquides sur lesquelles personne n'élevait de contestation. Un mariage pouvait le mettre à flot en écopant sa barque pleine des eaux de la dette ; mais le bon mariage dépendait de son avancement, et son avancement voulait la députation. En cherchant les moyens de briser ce cercle vicieux, il ne voyait qu'un immense service à rendre ou quelque bonne affaire à combiner. Mais, hélas ! les conspirations étaient usées, et les Bourbons avaient en apparence vaincu les partis." [Extrait de Les employés ou la Femme supérieure, par Honoré de Balzac]

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
1998
Institution
Numéro d’inventaire
BAL 98-51

Indexation

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Sujet représenté

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