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Le rêveur de la forêt

Le rêveur de la forêt

Presentation

Inspirée par l’œuvre de Zadkine, Le Rêveur de la Forêt (1943-44), l’exposition interroge la fascination contradictoire qu’a exercé la forêt, depuis le début de la révolution industrielle jusqu’à l’époque contemporaine, marquée par des bouleversements écologiques sans précédent.

Refuge du vivant, du sauvage, du sacré, la forêt représente ce qui échappe aux entreprises humaines de domestication et de rationalisation du monde.L'art moderne, nourri au lait du primitivisme, révèle à bien des égards l’ancestral paradoxe qui mêle crainte et enchantement dans l’imaginaire de la forêt (Apollinaire–Derain, L’enchanteur pourrissant, 1909). Dans leur façon de s’en emparer, les artistes se tiennent à la lisière de la civilisation et de ce réservoir d’innocence (Thoreau, Walden), de mystère, et de mythes. Tantôt y plongeant, tantôt en revenant, ils y puisent sans cesse. Mêlant époques et mediums, mettant en lumière les interactions entre les arts, l’exposition s’infiltre dans la collection, s’ouvre par « La lisière », passage ou frontière avec le monde sauvage qu’ont expérimenté écrivains et artistes, réellement ou métaphoriquement. Un second volet, « Genèse », explorera la vie dans la forêt, écosystème perçu par certains comme un refuge de force vitale (règne animal et végétal confondus) et de puissance créatrice ; « Bois sacrés », enfin, abordera les mythes et croyances, antiques et contemporains, liés à la forêt.COMMISSAIRES: Noëlle Chabert et Jeanne BrunHashtag : #Zadkine

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