Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 24 décembre vendredi matin 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 24 décembre vendredi matin 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 24 décembre vendredi matin 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 24–12–1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 24121847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a8021
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 24 décembre vendredi matin 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 24121847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.9 cm
  • Largeur : 13.4 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 24 décembre [1847], vendredi matin, 8 h. ¾Bonjour, mon sublime piocheur, bonjour, mon pauvre doux adoré, bonjour, comment vas-tu ce matin ? As-tu mieux dormi cette nuit que les autres ? Te sens-tu moins fatigué aujourd’hui qu’hier ? Pauvre être dévoué et résigné, tu as toutes les grandes et sublimes vertus des hommes et toutes les douces et saintes qualités des femmes. Tu es après le Christ l’homme le plus parfait qu’il y ait jamais eu. Je baise tes chers petits pieds froids et j’admire ton beau front rayonnant.Quelle quea soit mon impatience de te voir, mon Toto, j’aime mieux que tu te reposes et que tu dormes chaudement dans ton lit. Je fais de grand cœur le sacrifice de ne te voir que tantôt pourvu qu’il serve à te reposer.Je ne sais comment t’exprimer tout ce que j’ai éprouvé de poignantes douleurs et d’admiration passionnée pendant cette prodigieuse lecture. Il me semblait par moments que mon corps quittait la terre, ou plutôt que tu emportais mon âme à travers les terribles mondes de ton génie. Ma pensée suivait ta parole et tout ce que j’ai d’intelligence, de cœur et d’âme admirait, souffrait et priaitb selon que tes sublimes paroles tombaient de tes lèvres dans mon esprit. Ces choses-là ne se racontent pas, on les sent. Je regrette même de m’être laisséc aller à t’en parler. Je sens combien je suis au-dessous de mon moi intérieur et j’en rougis. J’ai le cœur d’une reine et l’ignorance d’une servante. D’un côté, par l’amour, je touche à ton génie, et de l’autre, par l’esprit, je donne la main à Suzanne. C’est bête.JulietteMVH, α 8021Transcription de Nicole Savya) « Quelque ».b) « admiraient, souffraient et priaient ».c) « laissée ».
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a8021

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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