Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, lettre incomplète,[sans date] 1848

Inscription manuscrite - 19 janvier 1851, dimanche matin.Je perds corps et bien, c’est avec la plus vive inquiétude que je te vois t’enfoncer dans cette tourmente gouvernementale à laquelle je ne comprends rien, sinon que ta santé, ta vie peuvent être menacée à chaque instant par ce labeur difficile et ingrat de la politique. Quant à moi mon égoïsme me ferait désirer un état de chose qui te laissa tranquille libre et heureux parce qu’il faut là que j’en aurais ma part. Je me contenterais même que de n’en être spectatrice. Mais hélas ! Cet âge d’or ne semble pas prochain, et il est plus que problématique que je (sic) dans le revoir encore une fois. Quelle triste invention que la politique même avec « S.G.D .G ». J’aimerais mieux cent mille francs de rente. Une bonne « Kalaïche » à la choute et six mois de bonheur devant nous. Vous voyez que pour n’être pas la législative je ne suis pas plus bête que n’importe quelle Palisse [sic]