Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 22 septembre dimanche matin 7h 1/2 1850

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 22 septembre dimanche matin 7h 1/2 1850
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 22 septembre dimanche matin 7h 1/2 1850
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 22–09–1850
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 22091850
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a8447
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 22 septembre dimanche matin 7h 1/2 1850

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 22091850
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.5 cm
  • Largeur : 13.2 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription manuscrite - 22 7 bre dimanche matin 7 h.1/2. [1850]Je n’ai pas pu t’acheter tes crayons lithographiques hier au soir parceque je suis restée trop tard auprès d’Eugénie. Je me suis pourtant en allée avant le retour de Vilain qui probablement était chez toi. Dans tous les cas je lui ai fait dire par la bonne que tu l’attendais à dîner aujourd’hui. Quant à la pauvre Eugénie ce sont toujours les mêmes souffrances. Son pied surtout empire tous les jours et lui cause des douleurs intolérables rien n’est plus affligeant que ces souffrances sans espoir et dont le terme prévu est la mort. Chaque fois que je reviens d’auprès de cette malheureuse femme je suis dans [un] état de découragement phisique et moral que rien ne peut exprimer. Je sens que j’aurais besoin de me distraire de cette lugubre préoccupation et d’un autre côté je me fais un remord de tous les instants que je ne lui donne pas quoique cependant ma présence ne lui soit d’aucun soulagement. Aujourd’hui je sais que Mme Montferrier m’attend mais je ne crois pas que je puisse prendre sur moi d’y aller dans la crainte que cette pauvre femme ne meure pendant que je serai chez elle. Il n’y aurait qu’une chose qui pourrait m’y faire aller ce serait que tu vinsses m’y conduire si non je resterai chez moi. En attendant, mon bien aimé adoré, je t’aime avec toute la passion de la jeunesse, avec toute la tendresse d’une mère avec tout le respect d’une servante. Juliette
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a8447

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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