Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 15 octobre jeudi matin 8h1/2 1846

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 15 octobre jeudi matin 8h1/2 1846
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 15 octobre jeudi matin 8h1/2 1846
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 15–10–1846
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 15101846
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
MVHP-ms- a 8976
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 15 octobre jeudi matin 8h1/2 1846

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 15101846
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 21 cm
  • Largeur : 13.3 
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription manuscrite - 15 octobre [1846], matin, 8 h. ½Bonjour, mon Toto bien-aimé, bonjour, mon adoré petit Toto, bonjour je t’aime. Je suis encore toute blaireuse mais je t’aime. J’ai séance aujourd’hui et j’espère bien ne pas la manquer. Je me dépêche le plus vite que je peux de faire mes affaires pour être prête en même temps que toi dans le cas où tu voudrais bien que je te conduise jusqu’à l’académie.Si vous aviez eu bon nez vous seriez venu tout à l’heure au-devant de Mme Triboulet qui est arrivée dans un cabriolet découvert et en chapeau (en) robe et en toilette d’été. Elle est encore chez sa mère et rien ne s’oppose à ce que vous vous trouviez sur son passage par hasard. Voime, voime et moi. Vous m’avez appris ce que vaut le hasard, Mets que font les fripons pour les sots qui le mangent . Aussi je n’en veux pas manger sous aucun prétexte. Dans le cas où vous auriez le front de venir pendant que cette évaporée est là je vous ficherais une raclée soignée et dont vous vous souviendriez. J’en ai pas besoin, moi, d’être mystifiée. Justement voici qu’on sonne, mais c’est une sonnerie timide qui n’annonce pas le vainqueur. Justement ce n’est que mon humble porteur d’eau. J’en suis pour mes griffes aiguisées en pure perte. Une autre fois je serai plus heureuse. En attendant, je vous attends, baisez-moi, cher scélérat, et aimez-moi. Vous le devez par devoir, sinon par plaisir, parce que votre amour c’est ma vie.Juliette
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
16061976
Numéro d’inventaire
MVHP-ms- a 8976

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

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