Scènes de la vie et de la Passion du Christ

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Scènes de la vie et de la Passion du Christ
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
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Vie du Christ - Passion du Christ - Les douze apôtres - Scène du Nouveau Testament - Ascension - Arrestation du Christ - Baiser de Judas - Pendaison - Annonciation - Nativité - Roi mage - Pentecôte - Apôtre - Crucifixion - Résurrection du Christ - Adoration des Mages - Archange
Scènes de la vie et de la Passion du Christ
La Passion du Christ (atelier de)
Datation
Entre 1370 et 1380
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Auteur(s)
Attribué à La Passion du Christ (atelier de), ivoirier
Dates
Entre 1370 et 1380
Datation en siècle
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Exposé
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 35
Numéro d’inventaire
ODUT1277

Informations détaillées

Auteur(s)
Attribué à La Passion du Christ (atelier de), ivoirier
Date de production
Entre 1370 et 1380
Datation en siècle
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 19 cm
  • Largeur : 23.4 cm
  • Profondeur : 1.3 cm
Description

Diptyque

Description iconographique

Les deux feuillets sont divisés en trois registres superposés par des arcatures trilobées à crochets. Les scènes illustrent la vie et la Passion du Christ. On trouve à gauche : l’Ascension, l’arrestation du Christ et la pendaison de Judas, l’Annonciation et la Nativité ; à droite : la Pentecôte, la Crucifixion et la Résurrection, l’Adoration des Mages. La production de l’atelier de la Passion du Christ se caractérise par l’élégance des personnages et la souplesse soyeuse des drapés. Les visages sont assez typés : long nez droit et pommettes saillantes des hommes, joues pleines et menton pointu des femmes.

Commentaire historique

Les diptyques (petits retables à deux volets) sculptés en ivoire ne se rencontrent guère avant le règne de saint Louis et ne deviennent courants qu’au XIVe siècle. C’est alors que les fastueux amateurs d’art que sont les princes de la famille de Valois, le roi Charles V et ses frères (notamment le duc de Berry), acquièrent les ivoires avec passion. Dans la collection de Charles V a très probablement figuré un diptyque du Louvre, où l’on a pu observer des parentés de composition et de style avec, entre autres, celui du Petit Palais. La mort du roi en 1380 constitue un précieux repère chronologique de l’activité de l’atelier de production de ces diptyques. Cet atelier a reçu, par convention, le nom d’atelier de la Passion du Christ. Le travail de l’ivoire est très apprécié par les dignitaires religieux et laïques durant tout le Moyen Age. En revanche, les diptyques – petits retables à deux volets – sculptés dans ce matériau ne se rencontrent guère avant le règne de saint Louis et ne deviennent courants qu’au XIVe siècle. C’est alors que les fastueux amateurs d’art que sont les princes de la famille de Valois, le roi Charles V et ses frères – notamment le duc de Berry – acquièrent les ivoires avec passion. Dans la collection de Charles V a très probablement figuré un diptyque du Louvre, où l’on a pu observer des parentés de composition et de style avec celui du Petit Palais et d’autres conservés au Louvre même, à Madrid, Lisbonne, Londres, Berlin, New York, Baltimore et Minneapolis. La mort du roi en 1380 constitue donc un précieux repère chronologique de l’activité de l’atelier auquel on a donné, par convention, le nom d’atelier de la Passion du Christ. Les deux feuillets du diptyque, en ivoire d’éléphant, sont divisés en trois registres superposés par des arcatures trilobées à crochets. Les scènes illustrent la vie et la Passion du Christ. A gauche : l’Ascension, l’arrestation du Christ et la pendaison de Judas, l’Annonciation et la Nativité ; à droite : la Pentecôte, la Crucifixion et la Résurrection, l’Adoration des Mages. La production de l’atelier est caractérisée par l’élégance des personnages et la souplesse soyeuse des drapés. Les visages sont assez typés : long nez droit et pommettes saillantes des hommes, joues pleines et menton pointu des femmes. Pour être très proches, les œuvres ne sont pas identiques. Ainsi, les drapés du diptyque du Louvre présentent-ils des plis plus creusés et verticaux que ceux du Petit Palais, où le manteau des personnages s’enroule autour de la taille en une sorte de retombée en tablier, en reprenant une formule surtout développée dans la sculpture et l’enluminure de la première moitié du XIVe siècle. P. L. / Cartel : Cet atelier unit l'élégance des drapés à une expressivité des visages non dénuée d'influences germaniques. Les compositions sont proches d'enluminures contemporaines. La production a dû se poursuivre un peu au-delà de la mort de Charles V (1380), auquel l'un des retables, conservé au Louvre, a appartenu.

Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
1902
Numéro d’inventaire
ODUT1277
Exposé
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 35

Prolongement

Prolongement

Indexation

Datation en siècle

  • 2e millénaire

Période

Style / Mouvement

Type(s) d'objet(s)

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