Manipodio et Quinola

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Manipodio et Quinola
Maison de Balzac / Roger-Viollet
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Autre visuel (1)
Chapeau - Homme - Maison - Cape
Manipodio et Quinola
Huard, Charles
Datation
Entre 1910 et 1950
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
BAL99-542

Informations détaillées

Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Date de production
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 6.8 cm
  • Largeur : 10 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration des Ressources de Quinola, Théâtre de Balzac 1, volume 34, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p. 183

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - Au dos à l'encre : "Les Ressources de Quinola / feuille 12" et au bleu : "feuille 12"
Description iconographique

Sur une place bordée de maisons, deux hommes discutent face à face. ils sont coiffés de chapeaux à bords larges et vêtus de capes. Mais contrairement à Monipodio vu de face, celui vu de dos, Quinola, porte des haillons. "LA SCÈNE SE PASSE À BARCELONE. Le théâtre représente une place publique. À gauche du spectateur, des maisons parmi lesquelles est celle de Lothundiaz qui fait encoignure de rue. À droite, se trouve le palais où loge madame Brancadori, dont le balcon fait face au spectateur et tourne. On entre par l’angle du palais à droite et par l’angle de la maison de Lothundiaz. Au lever du rideau il fait encore nuit ; mais le jour va poindre. Scène PREMIÈRE. MONIPODIO, enveloppé dans un manteau, assis sous le balcon du palais Brancadori. QUINOLA se glisse avec des précautions de voleur, et frôle Monipodio. MONIPODIO. Qui marche ainsi dans mes souliers ? QUINOLA, déguenillé comme à son entrée au prologue. Un gentilhomme qui n’en a plus. MONIPODIO. On dirait la voix de Lavradi. QUINOLA. Monipodio !… je te croyais… pendu. MONIPODIO. Je te croyais roué de coups en Afrique. QUINOLA. Hélas ! on en reçoit partout. MONIPODIO. Tu as l’audace de te promener ici ? QUINOLA. Tu y restes bien. Moi, j’ai dans ma résille mes lettres de grâce. En attendant un marquisat et une famille, je me nomme Quinola. MONIPODIO. À qui donc as-tu volé ta grâce ? QUINOLA. Au roi. MONIPODIO. Tu as vu le roi (Il le flaire.) et tu sens la misère… QUINOLA. Comme un grenier de poète. Et que fais-lu ? MONIPODIO. Rien. QUINOLA. C’est bientôt fait ; si ça te donne des rentes, je me sens du goût pour ta profession. MONIPODIO. J’étais bien incompris, mon ami ! Traqué par nos ennemis politiques…"(extrait des "Ressources de Quinola", acte I, scène I, 1842)

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Personne / Personnage représenté
Date d’acquisition
1999
Institution
Numéro d’inventaire
BAL99-542

Indexation

Lieu représenté

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