Philippe Bridau ?

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Philippe Bridau ?
Maison de Balzac / Roger-Viollet
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Autre visuel (1)
Militaire (profession) - Canon - Uniforme
Philippe Bridau ?
Huard, Charles
Datation
Entre 1910 et 1950
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
BAL 99-194

Informations détaillées

Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Date de production
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 6.3 cm
  • Largeur : 5.9 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration de La Rabouilleuse, Etudes de moeurs, Scènes de la vie de province de La Comédie humaine 2, volume 9, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p.581

Description iconographique

En tenue militaire, nous voyons ici le buste de profil de Philippe Bridau, coiffé d’un bicorne. Son visage moustachu au profil aquilin se distingue sur un fond de fumée du canon présent à l’arrière-plan. Extrait de La Rabouilleuse, par Honoré de Balzac : "En voyant Giroudeau colonel, une jalousie assez compréhensible fit reprendre du service à Philippe qui, malheureusement, obtint en 1835 un régiment dans l'Algérie où il resta trois ans au poste le plus périlleux, espérant obtenir les épaulettes de général ; mais une influence malicieuse, celle du général Giroudeau, le laissait là. Devenu dur, Philippe outra la sévérité du service, et fut détesté, malgré sa bravoure à la Murat. Au commencement de la fatale année 1839, en faisant un retour offensif sur les Arabes pendant une retraite devant des forces supérieures, il s'élança contre l'ennemi, suivi seulement d'une compagnie qui tomba dans un gros d'Arabes. Le combat fut sanglant, affreux, d'homme à homme, et les cavaliers français ne se débarrassèrent qu'en petit nombre. En s'apercevant que leur colonel était cerné, ceux qui se trouvèrent à distance ne jugèrent pas à propos de périr inutilement en essayant de le dégager. Ils entendirent ces mots : -- Votre colonel ! à moi ! un colonel de l'Empire ! suivis de hurlements affreux, mais ils rejoignirent le régiment. Philippe eut une mort horrible, car on lui coupa la tête quand il tomba presque haché par les yatagans."

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Personne / Personnage représenté
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
1999
Institution
Numéro d’inventaire
BAL 99-194

Indexation

Matériaux et techniques

Theme representé

Sujet représenté

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