Sérénissime !

VENISE EN FÊTE, DE TIEPOLO À GUARDI

Présentation

Curieux paradoxe que la Venise du XVIIIe siècle : alors que sa puissance politique, économique et territoriale s’est considérablement réduite depuis la Renaissance, elle connaît un formidable âge d’or culturel. La Cité des Doges, comme pour conjurer son déclin qui aboutira à sa reddition face à Napoléon en 1797 après un millénaire d’indépendance, multiplie les fêtes, célébrations et autres spectacles qui attirent curieux et amateurs de l’Europe entière.

Loin d’être de purs divertissements oisifs, ces festivités
comme le carnaval, participent à une véritable mise en scène politique
et religieuse de Venise. Immortalisées par de grands noms, Tiepolo,
Guardi, Longhi, elles impriment durablement et exportent partout en
Europe les attraits de la cité des Doges. Plus de quarante peintures,
gravures, dessins, provenant de collections françaises et européennes
prestigieuses seront ainsi présentés au public pour réanimer, le temps
d’une exposition, les fastes déployés par la Sérénissime République de
Venise au temps des Lumières.

Le parcours de l’exposition propose d’explorer quatre thématiques liées aux fêtes vénitiennes :

Grandes et petites réjouissances. La danse et la
musique occupent une place de choix dans la société vénitienne, aussi
bien au sein de l’aristocratie que le peuple.

De la ville à la scène. La commedia dell’arte
connaît un essor sans précédent à Venise au XVIIIe siècle, en
particulier avec l’auteur de théâtre Carlo Goldoni. Quant à l’Opéra, il
bénéficie alors de majestueuses salles de spectacle, dont la plus
célèbre demeure la Fenice.

Le pouvoir en spectacle. Les institutions laïques et
sacrées de la Sérénissime aiment convier des foules entières à de
grandes festivités cristallisant l’image d’une Venise puissante et
fastueuse. Les réceptions de princes étrangers, notamment français, sont
également l’occasion d’extraordinaires célébrations sur la place
Saint-Marc ou le Grand Canal.

Au carnaval. Que serait Venise sans son carnaval ?
Instituée au Moyen Âge, cette fête colorée et masquée réunit au XVIIIe
siècle une foule cosmopolite, qui aime autant les attractions foraines
de plein air que les divertissements plus discrets du Ridotto, l’ancêtre
du casino.

Commissariat :

Benjamin Couilleaux, conservateur du patrimoine au musée Cognacq-Jay

Rose-Marie Herda-Mousseaux, conservateur en chef du patrimoine, directrice du musée Cognacq-Jay 

#expoSérénissime 

Informations pratiques

Adresse :8, rue Elzévir75003 Paris Téléphone :+33 (0)1 40 27 07 21Horaires d'ouverture :Du mardi au dimanche de 10h à 18h.Fermé les lundis et les jours fériésAccès :Métro : Saint-Paul (ligne 1), Chemin-Vert (ligne 8), Rambuteau (ligne11)Bus : 20, 29, 65, 69, 76, 96Vélib' : 22 rue de la Perle, 26 rue Saint Gilles, 36 rue de Sévigné, 50 rue Vieille du TempleAutolib' : 46 rue de Turenne, 18 rue de la Perle, 13 rue Malher

Tarifs
Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 6 €

Média

Vidéo Paris Musées
Exposition Sérénissime ! | Musée Cognacq-Jay

Sérénissime! Venise en fête, de Tiepolo à Guardi <br />du 25 Février au 25 Juin 2017 <br />au musée Cognacq-Jay <br /> <br /> <br />Curieux paradoxe que la Venise du XVIIIe siècle : alors que sa puissance politique, économique et territoriale s’est considérablement réduite depuis la Renaissance, elle connaît un formidable âge d’or culturel. La Cité des Doges, comme pour conjurer son déclin qui aboutira à sa reddition face à Napoléon en 1797 après un millénaire d’indépendance, multiplie les fêtes, célébrations et autres spectacles qui attirent curieux et amateurs de l’Europe entière. <br /> <br />Plus d'information : <br /> <br />http://museecognacqjay.paris.fr/fr/les-expositions/serenissime-venise-en...

Autour de l'exposition

Publication

Venise en fête de Tiepolo à Guardi
Rose-Marie Herda-Mousseaux, conservateur du patrimoine, directrice du musée Cognacq-Jay ; Benjamin Couilleaux, conservateur du patrimoine au musée Cognacq-Jay
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