Fonds Antoine Bourdelle (Sous-fonds)

Les premiers dossiers constituant le fonds Antoine Bourdelle (1861-1929) ont été créés par le sculpteur. Tout au long de sa vie, et assisté de sa femme, Cléopâtre Bourdelle (1881-1972), il conserva chaque élément se rapportant à son activité mais aussi à sa vie privée. Sa famille poursuivit cette entreprise de conservation jusqu’à la mort de sa dernière représentante, sa fille, Rhodia Dufet-Bourdelle (1911-2002). L’artiste et sa famille ont vécu au milieu de leurs archives, s’y reportant constamment, créant régulièrement de nouveaux dossiers ou en accroissant d’autres. Elles ont été conservées dans divers meubles de l’atelier-appartement de l’artiste, aujourd’hui musée éponyme. Sa femme, puis sa fille et son gendre, l’architecte décorateur Michel Dufet (1888-1985) s’en sont longtemps réservés l’usage en tant qu’héritiers de l’artiste gérant sa succession et conservateurs du musée Bourdelle (ouvert en 1949). L’état actuel des archives et la localisation des dossiers et des boites ne reflètent plus ce qu’elles ont pu être du temps de Bourdelle, pas même ce qu’elles étaient dans les dernières années de la vie de Rhodia Dufet-Bourdelle. En effet, ces archives ont fait l’objet de nombreuses manipulations et de nombreux reclassements. Le traitement du fonds Antoine Bourdelle relève de quatre périodes distinctes : traitement du vivant de l’artiste (1861-1929), traitement par sa veuve (1908-1972), traitement par sa fille et son mari (1929-2002) puis traitement par le personnel du musée (depuis 2002). Source : E. Le Bozec. L'inventaire des archives Antoine Bourdelle, engagé conjointement par l'Institut National d'Histoire de l'Art et le Centre Chastel, a été réalisé par Eloïse Le Bozec en 2008. Il est également accessible sur la base Agorha de l'INHA.