Vois tu, Chapolard, quand y disent : Citoyens, c’est que leux barraque se lézarde quand y disent : brave garde Nationale, c’est qu’y z’ont peur mais quand y z’affichent : habitans de Paris, c’est fini, y sont surs de leux affaires, le peuple est enfoncé

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Vois tu, Chapolard, quand y disent : Citoyens, c’est que leux barraque se lézarde quand y disent : brave garde Nationale, c’est qu’y z’ont peur mais quand y z’affichent : habitans de Paris, c’est fini, y sont surs de leux affaires, le peuple est enfoncé
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Vois tu, Chapolard, quand y disent : Citoyens, c’est que leux barraque se lézarde quand y disent : brave garde Nationale, c’est qu’y z’ont peur mais quand y z’affichent : habitans de Paris, c’est fini, y sont surs de leux affaires, le peuple est enfoncé
Raffet, Auguste
Datation
En 1831
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Raffet, Auguste (Paris, 02–03–1804 - Gênes, 11–02–1860), dessinateur-lithographe
Dates
En 1831
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Vois tu, Chapolard, quand y disent : Citoyens, c’est que leux barraque se lézarde quand y disent : brave garde Nationale, c’est qu’y z’ont peur mais quand y z’affichent : habitans de Paris, c’est fini, y sont surs de leux affaires, le peuple est enfoncé

Informations détaillées

Auteur(s)
Raffet, Auguste (Paris, 02–03–1804 - Gênes, 11–02–1860), dessinateur-lithographe
Delaporte, Victor Hippolyte (29–01–1804), imprimeur-lithographe
Autre titre :
La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1831
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 35.6 cm
  • Largeur : 27 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 20 cm
  • Largeur : 20.5 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 2, 29 septembre 1831, (Planche n°96)

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - Titre en bas : « Vois tu, Chapolard, quand y disent : Citoyens, c’est que leux [leur] barraque [baraque] se lézarde quand y [ils] disent : brave garde / Nationale, c’est qu’y [ils] z’ont peur mais quand y [ils] z’affichent : habitans [habitants] de Paris, c’est fini, y sont surs [sûrs] de leux [leurs] / affaires, le peuple est enfoncé » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal.) », en ht à dte : « N°96. »
Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte, rue de l'Abbaye, n° 4 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro Dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « de Rudder » [Louis-Henri de Rudder, dessinateur]
Inscription - Sur les affiches superposées, on distingue : « ORDONNANCE / DU [ ?] », « BRAVE / GARDE [NATIONALE] », « PROCLAMATION / DU / DUC D’O […] [ORLEANS] », « CITOYENS », « HABITANS DE PARIS », « […] ERNEMENT [GOUVERNEMENT] / PROVISOIRE », « BRAV […] [BRAVE] / GARDE » …
Description iconographique

Observations : cf. explication de la pl. p. 378 ; description, analyse : la table des matières du 2e vol. de La Caricature précise le titre : « Lecture des proclamations ministérielles ». Un homme du peuple s’adresse à cinq autres personnes en désignant les affiches collées les unes sur les autres sur un mur. La pl. vise à montrer le changement de nature du discours du gouvernement, qui flatte le peuple quand il souhaite se le rallier, puis s’adresse à lui de façon plus froide lorsque sa faveur est d’ores et déjà gagnée. La superposition des affiches montre cette évolution au fil du temps, depuis la proclamation du duc d’Orléans en tant que lieutenant général du royaume (c'est-à-dire le tout début de la monarchie de Juillet) et les adresses actuelles du gouvernement au peuple.

Mode d'acquisition
Date d’acquisition
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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