[Un poète eut admiré la belle Aquilina; le monde entier devait fuir la touchante Euphrasie : l'une était l'âme du vice, l'autre le vice sans âme]

Auteur(s)
Bernadac, Jean (en 1925), illustrateur
Dates
En 1982
Dénomination(s)
[Un poète eut admiré la belle Aquilina; le monde entier devait fuir la touchante Euphrasie : l'une était l'âme du vice, l'autre le vice sans âme]

Informations détaillées

Auteur(s)
Bernadac, Jean (en 1925), illustrateur
Autre titre :
La Peau de chagrin, Paris : Imprimerie nationale, 1982 (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1982
Dénomination(s)
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 20.5 cm
  • Largeur : 15 cm
Description

Illustration pleine page pour Honoré de Balzac, ''La Peau de chagrin'', Paris : Imprimerie nationale, 1982, p. 107

Marques, inscriptions, poinçons
Lettre - Sous l'image, en bas à droite ''J.Bernadac''
Légende - Au dos de l'illustration, en bas au centre ''Un poète eut admiré la belle Aquilina; / le monde entier devait fuir la touchante Euphrasie : / l'une était l'âme du vice, l'autre le vice sans âme.''
Description iconographique

Durant l'orgie chez Taillefer, Raphaël de Valentin, Emile, Aquilina et Euphrasie conversent. Aquilina se tient debout la tête baissée derrière Euphrasie, qui est assise à côté de Valentin dans un canapé. Emile est affalé dans un fauteuil en face d'eux; il fume la pipe, la tête penchée en arrière.« Ces phrases furent prononcées d’une voix douce et mélodieuse par la plus innocente, la plus jolie et la plus gentille petite créature qui sous la baguette d’une fée fût jamais sortie d’un œuf enchanté. Elle était arrivée à pas muets, et montrait une figure délicate, une taille grêle, des yeux bleus ravissants de modestie, des tempes fraîches et pures. Une naïade ingénue, qui s’échappe de sa source, n’est pas plus timide, plus blanche ni plus naïve que cette jeune fille qui paraissait avoir seize ans, ignorer le mal, ignorer l’amour, ne pas connaître les orages de la vie, et venir d’une église où elle aurait prié les anges d’obtenir avant le temps son rappel dans les cieux. A Paris seulement se rencontrent ces créatures au visage candide qui cachent la dépravation la plus profonde, les vices les plus raffinés, sous un front aussi doux, aussi tendre que la fleur d’une marguerite. […] Un poète eût admiré la belle Aquilina ; le monde entier devait fuir la touchante Euphrasie : l’une était l’âme du vice, l’autre le vice sans âme. »

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
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Sujet représenté

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