Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 4 janvier mardi matin 8h 1/2 1848

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 4 janvier mardi matin 8h 1/2 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 4 janvier mardi matin 8h 1/2 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 04–01–1848
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 04011848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a8034
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 4 janvier mardi matin 8h 1/2 1848

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 04011848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.7 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 4 janvier [1848], mardi matin, 8 h. ½Bonjour, mon doux adoré, bonjour, mon cher petit homme, bonjour, mon cher scélérat, bonjour Toison d’or, bonjour, prends garde à toi. Je t’aime mais je n’en suis que plus féroce. Tu es averti : prends garde à toi. Maintenant j’attends après vous pour copire [1]. Je ne peux pas travailler sans vous. Je voudrais bien que vous ne me fassiez pas attendre. Je suis très pressée de continuer mon TRAVAIL. Cette activité a plus d’une raison dont la première est très sincèrement l’ardente curiosité que j’ai de savoir ce que deviennent tous ces pauvres martyrs de votre imagination. Je m’y intéresse comme des personnages de vrai et qui me toucheraient de très près. Leurs malheurs me rendent très malheureuse et je voudrais griffer ce monstre de Javert et tuer ces hideux Thénardier. Voilà comment je prends vos fictions. Du reste il est impossible de les prendre autrement tant ces douleurs sont vraies et poignantes. Toutes ces sublimes choses me font désirer de tout savoir tout de suite et je voudrais ne m’arrêter qu’au mot : fin. pour connaître le sort que tu réserves à tous ces pauvres gens. D’aborda si tu ne rends pas les Thénardier les plus malheureux et les plus immondes des gredins tu ne seras pas juste. Je veux pour ma part que tu leur fassesb tout le mal possible ou je ne serai pas contente. Je ne suis pas généreuse comme tu sais. D’ailleurs il n’y a pas de générosité qui puisse faire pardonner à de pareils monstres. C’est mon opinion. Maintenant moquez-vous de moi tant que vous voudrez, j’y consens. Mes moyens me le permettent.JulietteMVH, 8034Transcription d’Anne Kieffer assistée de Michèle Bertauxa) « Dabord ».b) « fasse ».[1] Depuis 1845, Juliette Drouet copie le manuscrit des Misérables.
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a8034

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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