Bergère, dite "à la Reine"
Informations détaillées
- Hauteur : 98 cm
- Largeur : 73 cm
- Profondeur : 63 cm
Bergère, dite "à la Reine", d'une paire (voir aussi inv. J 428 - n° d'objet COGJ428). Les bergères qui composent cette paire ont des dimensions identiques. La bergère, apparue vers 1725, connaît une grande vogue au XVIIIème siècle. Large, pourvue d'accotoirs pleins situés en arrière du bord antérieur du siège pour donner plus d'aisance aux femmes vêtues de robes à panier, elle est, avec son coussin mobile, ses accotoirs pleins à manchettes, une manifestation du goût grandissant de la société pour le confort.Du point de vue stylistique, les deux sièges relèvent d'une esthétique Louis XV assagie : assise trapue, sinuosité des lignes de la ceinture avec traverse basse à dépression centrale, dossier cintré légèrement épaulé, regroupement du décor sculpté d'inspiration naturaliste au sommet des pieds (coquilles fleuries) et au centre des traverses de l'assise et du dossier, pieds cambrés à nervures terminés par des palmettes. Toutefois, comme à l'époque rocaille, les consoles à volutes moulurées demeurent très en retrait des pieds antérieurs.
Indexation
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 18e siècle (19 210)
Style / Mouvement
- Style Louis XV (36)
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (354 755)
- Mobilier (901)
Dénomination(s)
- Objet et mobilier domestique (10 677)
- Ameublement (1 152)
Matériaux et techniques
- Matériaux (144 094)
- Matériau d'origine végétale (91 525)
- Bois (matériau) (4 272)
- Matériau d'origine végétale (91 525)
- Techniques (289 819)
- Technique textile - tissu (12 898)
- Textile (technique) (10 355)
- Tissage = tissé (6 495)
- Armure simple (5 819)
- Velours (1 383)
- Armure simple (5 819)
- Tissage = tissé (6 495)
- Textile (technique) (10 355)
- Technique textile - tissu (12 898)
La comparaison des dimensions, des estampilles et de la patine du hêtre atteste que les deux sièges forment une paire véritable, c'est-à-dire qu'ils ont été fabriqués ensemble pour se "faire pendant", avec de légères variantes dans le décor sculpté : roses pour l'un, marguerites pour l'autre, etc. L'estampille frappée sur la ceinture ne permet pas de savoir avec certitude si c'est l'oeuvre de Jean-Baptiste I Tilliard ou de son fils Jacques-Jean-Baptiste dit Jean-Baptiste II Tilliard, reçu maître en 1752, mais qui ne fit enregistrer sa maîtrise qu'en 1764.