Vase fanglei 方罍

Zoom
3 visuels Voir
Vase fanglei 方罍
Paris Musées / Musée Cernuschi. Photo Philippe Joffre
X
Zoom
Paris Musées / Musée Cernuschi. Photo Philippe Joffre
X
Zoom
Paris Musées / Musée Cernuschi. Photo Philippe Ladet
X
Zoom
Autres visuels (3)
Bovin - Ovin - Dragon - Taotie - Taotie - Cigale - Leiwen
Vase fanglei 方罍
Anonyme
Datation
Entre -1200 et -1100
Musée
Musée Cernuschi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris
Auteur(s)
Anonyme, fondeur
Dates
Entre -1200 et -1100
Datation en siècle
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Numéro d’inventaire
M.C. 2000-9

Informations détaillées

Auteur(s)
Anonyme, fondeur
Date de production
Entre -1200 et -1100
Datation en siècle
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 39.7 cm
  • Largeur : 12.4 cm
  • Profondeur : 10.8 cm
Description

L’œuvre est caractéristique des fanglei de la période de Anyang (vers 1300 – vers 1050 av. J.-C.). Elle possède trois anses ; deux d’entre elles, placées à hauteur de l’épaule, permettent de soulever le récipient. Une troisième, en bas de la panse, est ornée d’une tête de bovin. À hauteur de l’épaule, un masque de bélier en fort relief décore la face principale du récipient. Des motifs en très léger relief couvrent le reste de la pièce. Tous participent du vocabulaire thématique en usage à l’époque des Shang. Leur répartition peut être étroitement comparée à d’autres fanglei antiques. Sur chaque côté de la base, les têtes de deux dragons de type kui, placés en symétrie en miroir, dessinent un masque grimaçant et stylisé de taotie. De grands triangles, interprétés par certains auteurs comme des ailes de cigales, gages d’immortalité, décorent la panse. De grands masques de taotie pourvus de hautes cornes en garnissent l’espace intérieur. Au-dessus, sur un registre en-dessous de l’épaule, des motifs de tourbillons alternent avec d’autres taotie grimaçant. Sur l’épaule proprement dite, de grands dragons, au corps arqué et à la gueule entrouverte pourvue de dents acérées, hantent un large registre. Le col et le couvercle reprennent des motifs traités sur le corps du vase. Tous ces éléments se détachent sur un fond de spirales carrées évoquant le caractère « tonnerre » (leiwen). La lisibilité des diverses figures et leur faible relief incitent à placer la pièce au XIIe siècle av. J.-C., à une date antérieure à la plupart des fanglei qui présentent des motifs en fortes saillies, caractéristiques de la fin de la dynastie des Shang. A l’intérieur du col, deux caractères, « [Hommage au], Père Xin [du clan des] crapauds » (traduction du Pr. Li Ling), invoquent le nom d’un ancêtre. La patine d’un beau vert profond a été en partie poncée afin de lui donner un aspect « tigré », selon une mode attestée dans les années 1930 et particulièrement appréciée des amateurs japonais.

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription
Description iconographique

L’œuvre est caractéristique des fanglei de la période de Anyang (vers 1300 – vers 1050 av. J.-C.). Elle possède trois anses ; deux d’entre elles, placées à hauteur de l’épaule, permettent de soulever le récipient. Une troisième, en bas de la panse, est ornée d’une tête de bovin. À hauteur de l’épaule, un masque de bélier en fort relief décore la face principale du récipient. Des motifs en très léger relief couvrent le reste de la pièce. Tous participent du vocabulaire thématique en usage à l’époque des Shang. Leur répartition peut être étroitement comparée à d’autres fanglei antiques. Sur chaque côté de la base, les têtes de deux dragons de type kui, placés en symétrie en miroir, dessinent un masque grimaçant et stylisé de taotie. De grands triangles, interprétés par certains auteurs comme des ailes de cigales, gages d’immortalité, décorent la panse. De grands masques de taotie pourvus de hautes cornes en garnissent l’espace intérieur. Au-dessus, sur un registre en-dessous de l’épaule, des motifs de tourbillons alternent avec d’autres taotie grimaçant. Sur l’épaule proprement dite, de grands dragons, au corps arqué et à la gueule entrouverte pourvue de dents acérées, hantent un large registre. Le col et le couvercle reprennent des motifs traités sur le corps du vase. Tous ces éléments se détachent sur un fond de spirales carrées évoquant le caractère « tonnerre » (leiwen). La lisibilité des diverses figures et leur faible relief incitent à placer la pièce au XIIe siècle av. J.-C., à une date antérieure à la plupart des fanglei qui présentent des motifs en fortes saillies, caractéristiques de la fin de la dynastie des Shang. A l’intérieur du col, deux caractères, « [Hommage au], Père Xin [du clan des] crapauds » (traduction du Pr. Li Ling), invoquent le nom d’un ancêtre. La patine d’un beau vert profond a été en partie poncée afin de lui donner un aspect « tigré », selon une mode attestée dans les années 1930 et particulièrement appréciée des amateurs japonais.

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
D 2000
Numéro d’inventaire
M.C. 2000-9

Prolongement

Prolongement

Indexation

Artiste / Auteur

Datation en siècle

Période

Type(s) d'objet(s)

Fonction / Utilisation 

Matériaux et techniques

Lieu d'exécution / réalisation

Sujet représenté

Retour vers le haut de page