ATTROUPEMENT AU FAUXBOURG ANTOINE, Le 28 Avril 1789.
ATTROUPEMENT AU FAUXBOURG ANTOINE, Le 28 Avril 1789.
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
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Autre visuel (1)
ATTROUPEMENT AU FAUXBOURG ANTOINE, Le 28 Avril 1789.
L'Epine
Datation
En 1802
Musée
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Auteur(s):
L'Epine, graveur
Dates:
En 1802
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Institution :
Numéro d’inventaire:
G.27624
ATTROUPEMENT AU FAUXBOURG ANTOINE, Le 28 Avril 1789.
Informations détaillées
Auteur(s):
L'Epine, graveur
Niquet, Claude (dit l'aîné) (vers 1770 - après 1831), graveur
Girardet, Abraham (Le Locle, 30–11–1764 - Paris, 02–01–1823), dessinateur
Veny, dessinateur
Autres titres :
Révolution française. Tableaux Historique de la Révolution française. Attroupement au faubourg Saint-Antoine, le 28 avril 1789, 4ème arrondissement (Titre factice), Epoque Louis XVI, Janvier à Mai 1789. (Titre de la série)
Date de production:
En 1802
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Dimensions - Trait carré:
- Hauteur : 26.2 cm
- Largeur : 33 cm
Dimensions - Montage du musée:
- Hauteur : 32.5 cm
- Largeur : 50 cm
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 30.8 cm
- Largeur : 44.3 cm
Marques, inscriptions, poinçons:
Lettre - Au recto de la gravure, en bas, sous le trait carré, imprimé à l'encre noire : "ATTROUPEMENT AU FAUXBOURG ANTOINE, / Le 28 Avril 1789; [le "28" est une correction d'un "16" au crayon]". \ Inscription à l'encre
Lettre - Au recto de la gravure, en bas, sous le trait carré, imprimé à l'encre noire : "On répandit le bruit dans ce fauxbourg que les Ouvriers de la Manufacture de Papier Réveillon seroient taxés a 15s par jour, et que le Pain était trop bon pour eux. / sous ce prétexte on forma un attroupement considérable qui se porta à cette Manufacture dont les meubles furent jettés par les fenêtres et incendier. / Des Gardes françaises et un détachement de Royal-Cravatte furent commandés, et ces derniers furent les seuls qui eurent ordre de charger le peuple dans cette journée.". \ Inscription à l'encre
Inscription concernant l'auteur - Au recto de la gravure, en bas à gauche, sous le trait carré, imprimé à l'encre noire : "Dessiné par Vény et Girardet.". \ Inscription à l'encre
Inscription concernant l'auteur - Au recto de la gravure, en bas à droite, sous le trait carré, imprimé à l'encre noire : "Gravé par L'Epine et Cl. Niquet.". \ Inscription à l'encre
Tampon - Au recto de la gravure, en bas à droite, tampon ovale à l'encre violette : "COLLECTION * LIESVILLE * // VILLE / DE / PARIS" (Cf. Lugt suppl. 1681 b). \ impression
Inscription - Au recto de la gravure, sur la feuille, en haut à droite, imprimé à l'encre noire : "nº.7". \ Inscription à l'encre
Mode d'acquisition:
Nom du donateur, testateur, vendeur:
Date d’acquisition:
01–01–1881
Institution:
Numéro d’inventaire:
G.27624
Prolongement
Indexation
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 18e siècle (19 210)
Type(s) d'objet(s)
- Type de support / matériau (277 754)
- Estampe (116 502)
- Discipline (354 755)
- Arts graphiques (252 326)
- Chronologie, civilisation, géographie (14 965)
- Chronologie (8 955)
- Révolution française (6 846)
- Chronologie (8 955)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (263 684)
- Estampe (118 064)
Le 27 avril 1789, suite aux déclarations de monsieur Réveillon sur la baisse des salaires, des ouvriers manifestent devant sa manufacture. Un régiment de Royale-Cravatte protégeant l'entrée, les mutins se tourne vers la maison d'un autre Bourgeois Hanriot et la saccagent. Le lendemain, le 28 avril, les ouvriers manifestent de nouveau mais cette fois les soldats ripostent faisant un massacre de 600 à 900 personnes selon les sources. le musée Carnavalet possède les éditions des tableaux historiques de la Révolution française (T.H.R.F.) de 1798, 1802, 1804. La contribution de P.G. Berthault à celles de 1791-94 et 1798 est attestée. Les textes sont rédigés dans un premier temps par l'abbé Fauchet et S. Chamfort (26 premiers tableaux), éditées par Prieur, puis Auber. Cf. A. Chevalier et C. Hould, La Révolution par la gravure, Paris, 2002, p.14 et suiv. Les corps de gardes françaises sont secondés par les fusiliés de la compagnie de Vaugirard Cf. de Vinck (bib).