Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 8 mars lundi soir 5h3/4 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 8 mars lundi soir 5h3/4 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 8 mars lundi soir 5h3/4 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 08–03–1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 08031847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7854
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 8 mars lundi soir 5h3/4 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 08031847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 21 cm
  • Largeur : 13.5 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
8 mars [1847], lundi soir, 5 h. ¾Tu emportes avec toi ma joie et mon bonheur, mon cher bien-aimé. Mais tu me laisses tes douces protestations pour consolation, pour force et pour résignation. Merci mon Toto bien-aimé, merci du fond du cœur car je commençais à me sentir défaillir. Quand je suis deux jours sans te voir c’est au-dessus de mon courage. Je ne peux pas définir ce qui se passe en moi mais il me semble que mon âme se meurt. Tu m’as promis de revenir ce soir, mon doux Victor, si l’heure et le temps le permettent. J’espère que le bon Dieu aura pitié de moi de toute façon et que j’aurai le bonheur de te baiser cette nuit. En attendant, je vais bien penser à toi, bien te désirer et bien t’aimer. Je crois que je n’aurais pas le courage de sortir du coin de mon feu. Je brocanterai quelques petites coutures que j’ai mises de côté depuis longtemps. Je lirai mon dimanche et puis peut-être quelques pages de ton livre sur les prisons. Tu vois que je ne manque pas d’occupations ni de distractions et que lorsque je souffre c’est bien parce que tu me manques. Il faudra que tu me donnes un de ces jours une petite culotte [1], je sens que j’en ai le plus pressant besoin. Cela me redonnerait du nerf pour quelque temps. Et puis tu me l’as promis tu sais. Il faudra tâcher d’arranger cela le plus tôt possible n’est-ce pas mon cher petit homme, mon grand artiste, mon sublime poète, mon divin amant, n’est-ce pas que tu voudras bien ? J’y compte et je t’adore.JulietteMVH, α 7854Transcription de Nicole SavyNotes[1] Se donner une culotte : faire ripaille, bombance.
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7854

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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