Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 octobre jeudi soir 10h1/2 1846

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 octobre jeudi soir 10h1/2 1846
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 octobre jeudi soir 10h1/2 1846
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 29–10–1846
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 29101846
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a 7807
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 octobre jeudi soir 10h1/2 1846

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 29101846
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 13.3 cm
Marques, inscriptions, poinçons
Inscription manuscrite - 29 octobre [1846], jeudi soir, 10 h. ½Je suis revenue à l’heure dite, mon petit bien-aimé, depuis j’ai fait mes petits triquemaques ordinaires et je t’écris en t’attendant. Si j’avais pu prévoir que tu reviendrais me chercher, j’aurais dîné tout de suite, et mes côtelettesa n’auraient pas brûlé en charbon. Voilà ce que c’est de n’avoir pas bon nez. Une autre fois je prendrai mes précautions absolument comme les gens qui ferment leur cage quand leur moineaub est envolé. Moi c’est l’occasion d’être une minute avec toi qui s’est envolée ce soir et qui ne reviendra peut-être pas de sitôt. C’est égal, c’est bien doux de se promener appuyée sur ton cher petit bras. Je ferais des lieues ainsi sans m’en apercevoir tant le bonheur d’être avec toi me rend légère et joyeuse. Ce soir j’aurais voulu ne pas rentrer si tôt, mais je te voyais si préoccupéc et si pensif que je n’ai pas osé te demander de prolonger notre promenade. Si j’avais pu prévoir que vous feriez le paresseux je ne me serais pas gênée, je vous prie de le croire. Cher adoré je ris mais au fond j’ai une affreuse pensée grise qui me tourmente on ne peut pas plus, celle de ton voyage à Orléans. J’espère encore que ce hideux Paul [1] ne se refusera pas à conduire sa sœur et que j’en serai quitte pour une vilaine peur. Je le désire sans y compter beaucoup, connaissant [une ligne illisible à la pliure de la lettre] Je serais sûre que tu ne ferais pas ce vilain voyage.Juliettea) « cotellettes ».b) « moigneau ».c) « préocupé ».Notes[1] À élucider. On ne voit pas que Juliette applique cet adjectif à Paul Foucher ou à Paul Meurice, deux intimes de Victor Hugo.
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a 7807

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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