Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 2 août lundi midi 3/4 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 2 août lundi midi 3/4 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 2 août lundi midi 3/4 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 02–08–1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 02081847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7957
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 2 août lundi midi 3/4 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 02081847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.8 cm
  • Largeur : 13.5 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 2 août [1847], lundi, midi ¾Je viens de faire une excursion dans mon abricotier et j’y ai cueilli huit abricots dont quatre avortés avant leur entière maturité. Il me paraît évident que ce pauvre arbre est épuisé et qu’il ne tardera pas à rejoindre l’autre. Depuis que j’ai ce jardin tous les arbres y meurent comme par ENCHANTEMENT, je crois que cette maison ne m’est pas heureuse. Tu vas te moquer de moi mais je sens ce que je dis plus que je ne peux l’expliquer. Du reste c’est ma faute car j’aurais dû ne pas quitter cette bonne petite maison dans laquelle mon bonheur ne s’est pas démenti un seul jour pendant les neuf années que je l’ai occupée. Il n’y a pas de moment où je ne la regrette et où je ne me reproche de m’être laisséa tenter par le jardin trompeur. Mon Victor je t’aime, ne te moque pas de mes tendres superstitions car je les crois fondées et j’en ai la preuve dans les préoccupations si constamment tristes de ma pensée. Pardonne-moi de te dire toutes ces choses inutiles puisque tu n’y peux rien et que c’est la conséquence naturelle de ma vie. Plus j’irai en avant et plus la route sera triste et aride. Je ne dois pas m’attendre à autre chose.Il me semble que je suis injuste en te parlant ainsi parce que je t’afflige sans nécessité. Je voudrais effacer tout ce que je viens de t’écrire et y substituer des paroles de tendresse, de joie et d’amour. Mon Victor ne crois pas ce que je te dis. Je suis heureuse, je te souris, je t’aime. Quand tu viendras je te le prouverai en dépit de tous les présages menteurs qui m’entourent.JulietteMVH, α 7957Transcription de Nicole Savya) « laissée ».
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7957

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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