Une portière du quai Malaquais

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Une portière du quai Malaquais
Maison de Balzac / Roger-Viollet
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Autre visuel (1)
Portrait (Sujet représenté) - Vieille femme - Châle - Bonnet - Lettre
Une portière du quai Malaquais
Huard, Charles
Datation
Entre 1910 et 1950
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
BAL99-279
Une portière du quai Malaquais

Informations détaillées

Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Date de production
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 6.4 cm
  • Largeur : 6.8 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration de Splendeurs et misères des courtisanes, Etudes de moeurs, Scènes de la vie parisienne de La Comédie humaine 4, volume 16, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p.79

Description iconographique

Portrait d'une vieille femme vue de profil droit. Elle porte un bonnet noué sous la mâchoire. Quelques cheveux en dépassent et encadrent un visage marqué par des rides et un nez court aux narines retroussées. Vêtue d'un châle à carreaux qu'elle tient fermé de la main droite sur sa poitrine, elle porte au devant d'elle une lettre dans sa main gauche. Il pourrait s'agir d'Asie complotant avec son neveu, Jacques Collin. "Camusot voulait faire coïncider le moment du retour de Jacques Collin avec l'heure de la promenade des accusés dans le préau ; mais il voulait avoir du directeur de la Conciergerie une réponse à l'ordre qu'il lui avait donné le matin, et il sonna pour envoyer son huissier. L'huissier vint et dit que la portière de la maison du quai Malaquais avait à lui remettre une pièce importante relative à monsieur Lucien de Rubempré. Cet incident devint si grave qu'il fit oublier son dessein à Camusot. -- Qu'elle entre ! dit-il. -- Pardon, excuse, monsieur, fit la portière en saluant le juge et l'abbé Carlos tour à tour. Nous avons été si troublés, mon mari et moi, par la Justice, les deux fois qu'elle est venue, que nous avons oublié dans notre commode une lettre à l'adresse de monsieur Lucien, et pour laquelle nous avons payé dix sous, quoiqu'elle soit de Paris, car elle est très-lourde. Voulez-vous me rembourser le port. Dieu sait quand nous reverrons nos locataires ! -- Cette lettre vous a été remise par le facteur ? demanda Camusot après avoir examiné très-attentivement l'enveloppe. -- Oui, monsieur. -- Coquard, vous allez dresser procès-verbal de cette déclaration. Allez ! ma bonne femme. Donnez vos noms, vos qualités... Camusot fit prêter serment à la portière, puis il dicta le procès-verbal. Pendant l'accomplissement de ces formalités, il vérifiait le timbre de la poste qui portait les dates des heures de levée et de distribution, ainsi que la date du jour. Or, cette lettre, remise chez Lucien le lendemain de la mort d'Esther, avait été sans nul doute écrite et jetée à la poste le jour de la catastrophe. Maintenant on pourra juger de la stupéfaction de monsieur Camusot en lisant cette lettre, écrite et signée par celle qu'on croyait la victime d'un crime." (extrait de "Splendeurs et misères des couritsanes", 1838-47)

Date d’acquisition
1999
Institution
Numéro d’inventaire
BAL99-279

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